JL à l’écoute de… Aujourd’hui Michel Saint Marc
Connu sous son nom d’auteur, Michel Saint Marc, Michel-Pierre Goacolou, né à Saint-Marc, le 7 février 1943, précise que Saint-Marc est le nom de son village natal, près de Brest (Finistère). Saint-Hernin est le village d’origine de sa famille.
Après avoir effectué des études secondaires à Brest et Le Mans, Michel étudie à l’EAPS Paris / Yutz et au CNAM. Il entre dans le monde du travail après des stages chez AIR LIQUIDE et RENAULT. Il s’occupe d’ingénierie chaîne de fabrication principalement automobile en 1963-1975. Puis, il crée sa société en 1975 qu’il vend en 1987. C’est l’année où il fait un changement d’orientation vers l’Hôtellerie et la restauration et rachète La Croix Blanche à Chaumont sur Tharonne.
Quelle est votre passion ?
Mes métiers, mon travail, mes clients et aujourd’hui ma retraite.
L’automobile décennie 1970 Président automobile club de Seine et Marne,
Les ballons de Loire 45 Jouy le Potier depuis 1993 aujourd’hui promotion.
Parcours dans le monde associatif : Scouts de France 11 ans, création d’un journal pour les jeunes de la paroisse.
MEDEF membre de la délégation Française aux 20 ans de l’Algérie.
Administrateur hôtellerie du loir et Cher, puis vice-président,
Membre fondateur de la Loire à Vélo. Président régional hôtellerie Loire à Vélo.
Administrateur tourisme régional région Centre,
Administrateur projet Aircap aéroport en Beauce.
Comment vous faites-vous connaître ? Comment allez-vous à leur rencontre ? Faites-vous des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?
Rien de réellement organisé, J’écris et je présente des livres pour le plaisir de partager mes idées, de rencontrer du monde.
Je n’ai pas de motivation Financière.
Depuis quand écrivez-vous ? Qu’avez-vous déjà écrit ?
Depuis ma retraite, j’ai considéré qu’après avoir travaillé, j’avais des choses à dire.
J’ai commis 3 livres sur le titre de Saint Hernin, le village de ma famille en Bretagne, une trilogie passionnante :
Tome I : « Tout commence en Finistère »
Tome II : « Belle la Vie »
Tome III : « Route vers la Sologne »
Résumé
Yann est né dans les Monts d’Arrhés, mystérieuse campagne de la Bretagne. La majorité des jeunes restait au pays pour les métiers de l’agriculture. Les meilleurs devenaient marins, instituteurs ou curés. Plus rares étaient ceux qui s’exilaient pour des études vers Paris. Moins de 17 % étaient titulaires du baccalauréat. Yann découvre Paris avec ses débauches et ses ivresses, mais il en veut plus. Il est attiré par les grands espaces américains et découvre le puritanisme des Etats-Unis. Le régime soviétique le dégoûte, ainsi que la mainmise du grand frère communiste sur les pays de l’Est. Son travail le mènera vers le monde obscur du Moyen-Orient. Il fuira, mais non sans respect de la rigueur germanique. L’Italie des arts et du bien-vivre sera, avec la Bretagne, son refuge permanent. A chaque épisode de sa vie, les femmes participeront à son bonheur, à sa soif de découverte et à ses éternels désirs charnels. Elles participeront et seront à l’origine de la réussite de ses entreprises. Sa devise : “Elle est belle la vie.”
Où peut-on se procurer vos ouvrages ?
Depuis la liquidation des éditions Saint Honoré, il me reste Amazon, que je ne maîtrise pas encore bien.
Avez-vous des préférences parmi les différentes éditions de livres ?
Je tiens d’abord à préciser que j’écris pour mon plaisir en oubliant la notion de rentabilité. Si cela n’avait pas été le cas, j’aurais créé une affaire, ou repris une affaire, comme je l’avais fait à plusieurs reprises.
J’aurais conçu et fabriqué (ou sous-traité) mes romans comme des produits. Pour les proposer, ensuite aux réseaux de ventes et distributeurs. Le tout avec un but de tout contrôler et de partager les profits, le moins possible.
J’ai fait deux expériences :
Copy Média : un imprimeur, qui n’a rien fait d’autre que de recevoir un fichier numérique et imprimé 100 x 2 tomes X 580 pages par livre. Coût 8,80 € vente TTC à 21,00 €.
Rien à redire des gens sérieux.
Saint Honoré : Un éditeur difficilement classable. Moyennant 2 400,00 euros obligatoires, avec passage de la numérisation transmise de deux à trois volumes. Les trois maquettes où j’ai fait 80 % du travail et les corrections qui se sont, elles, avérées utiles. Et normalement la commercialisation qui a été nulle, sans suivi et sans paiement des droits.
Reste l’édition compte éditeur, qui ne peut être viable pour l’éditeur autant que pour l’auteur, mais seulement dans le cas d’une assurance de gros volumes de vente.
Dans mon cas, je penche aujourd’hui vers la proposition d’Amazon. Dossier en cours de mise en place. Les éditions Saint Honoré avaient souscrit à ma place, sans mon accord, mais ils ont tout gardé.
Concernant le numérique, c’est déprimant.
J’éprouve un bonheur à voir mes livres, à les toucher, à penser qu’une partie va me survivre.
Aucune satisfaction de voir ma prose vendue une poignée de centimes.
Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?
Ce n’est pas un conseil que j’ai reçu, mais une éducation de mes Grands-Pères : L’un dans la royale, 7 fois cap Hornier, voile et vapeur et Mission Marchand en Afrique, l’autre grand – père haut fonctionnaire.
Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?
Je ne me sens pas crédible pour donner des conseils en la matière, Mon parcours a été une succession d’opportunités heureuses. Mais pour un novice, il faut avant tout écouter, rechercher et accepter la critique.
Que préférez-vous écrire ou lire : des romans, des poésies, des essais, des nouvelles, des biographies ?
Je lis un peu tout, sauf la science-fiction, les guerres historiques et contemporaines, les essais politiques, les romans policiers modernes et sentimentaux.
Comment écrivez-vous ?
Sur Word, au premier réveil, six heures premier café, jusqu’à l’envie de me raser et de me laver, vers 10 heures. Ensuite pour le reste de la journée, je suis bon à rien.
Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu, en vue d’écriture, des commandes d’ouvrages ?
L’inspiration : Des personnes rencontrées, des proches, de personnages publics, des faits d’actualité ou du passé et les voyages. Je mélange les caractères, les lieux, les évènements, le tout dans un grand sac et « Plus belle la vie » et je sors mes livres.
Je suis incapable d’écrire à la commande, il faut que mes idées et mes pensées imprègnent mes écrits.
Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?
Il y a toujours un côté autobiographique dans mes écrits. Je n’aime pas écrire sur les lieux que je ne connais pas, comme indiqué auparavant. Il faut noter que ce sont en grande partie mes voyages qui m’ont donné l’envie d’écrire.
Quels sont vos auteurs préférés ?
Auteurs préférés. Jeune, j’étais impressionné par H. Troyat, Hemingway, Camus, Romain Gary. Pour la dérision : Alphonse Boudard, Jean Dutour. Hélias pour la Bretagne, Sulitzer pour son Art de faire faire le travail par les autres. Aux États-Unis, j’ai découvert l’immense œuvre de Tennessee William. Mon livre de chevet restant Jean d’Ormesson.
Par contre, je reconnais ne pas être assez intelligent pour lire Amélie Nothomb.
Que lisez-vous en ce moment ? Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?
Depuis le début de l’année, pratiquement rien, je termine mon encours : Le Roman d’Ortense.
Et je fouille dans des livres, sur le monde de la Montgolfière pour le prochain roman.
Avez-vous des dates d’événements à venir ?
Le Roman d’Ortense au 4e trimestre 2023
Où peut-on suivre vos actualités ? Vos parutions ?
Amazon et le direct, je me suis donné jusqu’à la sortie d’Ortense pour tout remettre en ordre, après l’expérience Saint Honoré.
Chaumont sur Tharonne, le 12 juillet 2023.
Michel Pierre Goacolou / Michel Saint Marc
© 15 juillet 2023 – Jean-Louis RIGUET, Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
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