Les polémiques de Paul Steiger l’ont incité à publier cet ouvrage
Quand la moutarde vous monte au nez…
Quand la moutarde vous monte au nez
Un livre polémique de Paul Steiger
Edition La Ferronnerie éditeur
94 pages – 8 € frais de port inclus
ISBN : 9 782955 977460
Quatrième de Couverture
Après le Grain de sel et petites plaies, puis Grain de sel et procès d’intention, Quand la moutarde vous monte au nez clos cette trilogie condimentaire que je pose sur votre table, souhaitant qu’un diabolique appétit vous y colle jusqu’à plus faim, et que vous n’ayez de cesse d’en assaisonner vos gourmandes bouchées.
Vous y trouverez sans aucun ordre ces renvois subreptices que font les digressions sur le fil des réseaux sociaux, quand une fringale curieuse vous en a fait lécher les murs.
Toute honte bue, les couleuvres une fois avalées, vous vient cette bulle d’air libératrice, manifeste ostensible d’une saine digestion.
Extraits des polémiques de Paul Steiger dans Quand la moutarde vous monte au nez…
De la relativité du temps
Il n’est de demain qui ne soit un jour hier, quand aujourd’hui n’a pas existé.
Du centre
Et dire que dans certaines familles, on ne jure que par ce centre d’où nous vient tout le mal, car il n’est point de milieu utile entre la gauche et la droite, hors ce fléau qui, ainsi que le diable, nous divise.
De l’extrême droite
Arrêtons de parler d’extrême droite, ce qui ne fait que déterminer l’étroitesse de ces esprits qui en font leur limite.
De la popularité des politiques
Quelle différence entre la vulgarité qui se doit, et la popularité que l’on croit y voir ? Le vulgaire n’ayant plus sa nécessité, on en range l’habit pour paraître en vérité ce que l’on est.
De la polémique
Quel lieu commun que de dire la polémique inutile et malsaine, alors qu’elle n’est qu’opinion, et que la controverse en est une autre, tout autant respectable, sauf à vouloir, par singularité bien naturelle, s’exprimer d’égale manière, mais d’autre façon.
Du cours de la justice
Dire de la justice qu’elle suit son cours, c’est la vouloir cette eau tortueuse d’un ruisseau qu’à son aval, une rivière absorbe, puis un fleuve cette dernière, pour en jeter à la mer les eaux turbides de ses miasmes mêlés que le temps passant a produit.
Sur l’Histoire
Le propre du grand livre de l’Histoire est qu’il n’est jamais propre que des pages qui lui restent, suivant la bibliothèque où celui-ci se range, et se consulte.
Du juste compte des gilets jaunes
Admettons que ce million fut. Alors quoi ? Quoi de l’enclume ou du marteau, si ce ne sont la masse d’un côté, et le manche de l’autre, l’une pour absorber les coups, l’autre pour en distribuer ?
De l’humilité
Cet orgueil des simples.
Sur la pétition
Qu’est-ce qu’une pétition, si ce n’est le silence d’un trait sur une page ?
Sur les Droits de l’Homme
Arrêtons de nous gausser de ces droits de l’Homme qui ne sont que prétention à vouloir redessiner la nature pour en dire la forme sans se soucier du fond, lequel, sauvage, reste ce qui fait qu’elle existe, l’homme avec.
Des Lumières… et de leur siècle
Ne s’est-on jamais posé la question de savoir qui avait allumé ces pseudos lumières, dont tous ignorent, ou feignent d’ignorer et pour cause, les ombres qu’elles produisirent, et dans lesquelles beaucoup sont encore, toutes lumières étant aujourd’hui éteintes, le siècle ayant passé ?
Et pour terminer ses polémiques, la conclusion de Paul Steiger :
Voilà ce qu’il peut en être des effets de la moutarde, quand elle vous monte au nez… On prends des notes, on commente, on diverge, on distrait, on finit par se moucher, quelque part morveux, puis le temps venant, ayant grandi, on dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas.
L’auteur Paul Steiger
Metteur en scène, acteur, directeur de troupe, professeur de théâtre !
Pour sinécure le Droit des affaires parce qu’il faut bien vivre !
Il a, juriste touche à tout, ancien élève des Arts Déco et du Conservatoire, roulé sa bosse entre la banque et le théâtre (sic) pendant plus de vingt ans, mariant la carpe et le lapin dans une dévorante passion surréaliste.
Puis l’Ecriture s’est offerte, après ces errances, au travers de romans et d’écrits de toutes sortes, où son style classique fait, du moins le dit-on, genre à lui seul.
Il adore donner son point de vue, d’où des polémiques.
Ce que j’en pense
Cet ouvrage court comporte des textes plus ou moins longs. Le style est incomparable, c’est celui de Paul Steiger. Comme il l’écrit lui-même, certains de ses lecteurs se plaignent de devoir prendre un dictionnaire pour le lire.
Paul Steiger ne s’en excuse pas, il persiste et signe. Du moins, c’est ce que j’ai compris dans les phrases ci-après relatées :
« Je ne sais, ni ne veux, me mettre à la hauteur de la pauvreté de vocabulaire de prétendus lecteurs, car si l’on m’a fait riche de tous ces mots, c’est pour que je les partage avec ceux qui en ressentent la faim, et qui feront l’effort de les comprendre. Tant pis pour tous les autres, car cet effort leur sera, quoi qu’ils prétendent, définitivement inutile; C’est pourquoi ils ne le feront jamais. »
Ainsi, l’auteur a résumé la qualité de son écriture. Après, on aime ou on n’aime pas. Mais ça, c’est la décision du lecteur.
Des points de vue comme des réponses, à l’emporte-pièces !
Des billets incisifs !
Paul Steiger ne fait pas de politique, il instille des vérités, ses vérités. Sa Vérité !
Lisez ce livre, il vous en restera quelque chose.
Soit vous aimerez, soit vous détesterez !
Dans les deux cas, vous réfléchirez.
Réfléchir pour ensuite agir, c’est vivre !
Et vous avez envie de vivre !
© Jean-Louis RIGUET 10 mars 2020 – Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
1 Comment
Bonjour Jean-Louis. Belle chronique qui nous met en appétit. Bises de toute mon amitié.
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