Voilà un guide qui pourrait intéresser diverses personnes sur la Région Centre Val de Loire. L’auteur a volontairement pris le parti d’en rire, si je puis m’exprimer ainsi, en balayant l’histoire depuis les temps les plus anciens jusqu’à une époque pas si lointaine, par des contes, de la bonimenterie, de la farce.
Le personnage principal est le fleuve royal, La Loire, dans toute sa splendeur. Mais il faut reconnaître qu’au-delà de la fantaisie, l’auteur a étayé ses propos par des faits historiques.

Val d’Orléans, Guide du Roublard, C’’Nabum
Pages : 342
Prix TTC : 18 €
Impression : Noir et blanc
Formats : 14,8×21 cm – Dos carré collé
N° ISBN : 9782957174928
Éditeur : The Book Edition
Quatrième de couverture de Val d’Orléans, Guide du Roublard
La lecture de ce guide apportera des éléments précieux et parfois nouveaux aux autochtones tout en distrayant les visiteurs d’un jour ou les nouveaux arrivants. Le parti pris du conte, de la bonimenterie, de la farce parfois souhaitant faire de cet ouvrage un compagnon agréable pour qui veut comprendre par le cœur cette belle région.
La Loire naturellement occupe une place essentielle. Jamais cette cité n’aurait connu son essor, ses drames, ses heures de gloire si elle n’avait eu le bonheur d’être riveraine de cette grande et magnifique rivière – c’est ainsi qu’elle fut qualifiée par les mariniers d’alors et il n’est pas question pour moi de respecter l’injonction des géographes qui imposent le vocable « Fleuve » trop masculin à mon goût.
Les récits évoquent ainsi la formidable aventure des voituriers, des marchands mais aussi des petits métiers induit par ce commerce fluvial qui des siècles durant constitua l’axe essentiel du commerce. C’est toujours par le truchement de petites fictions étayées par des faits historiques que je vous invite à appréhender ce monde aujourd’hui disparu.
Le nom de rues qui conservent encore pour quelques-unes cette richesse des anciennes désignations, me prennent par la main pour en narrer une histoire très personnelle. Au-delà de la fantaisie, il y a malgré tout un substrat historique qui ne tombe jamais du ciel. C’est ainsi qu’en découvrant une rue qui mérite votre visite, vous aurez aussi la possibilité de vous projeter dans une fiction plaisante.

Ce que je pense de Val d’Orléans, Guide du Roublard
C’’ Nabum est un conteur. Il a écrit son livre comme il conte. Il met de la fantaisie sur des faits historiques et n’hésite pas à ajouter son grain de sel. Il vénère la Loire, cela se ressent au fil des pages. Ce guide ne s’adresse pas aux visiteurs de la région, non, il le destine aux niais de son espèce qui croient encore aux vertus de l’histoire, des légendes et de la culture.
Si rien n’est tout à fait sérieux, rien n’est tout à fait faux, c’est même souvent vrai. C’est simplement arrangé “à sa sauce”.
La manière de raconter chaque histoire revêt des genres différents : la chanson, le conte, la chronique, l’épopée, la légende, la fantaisie, le blasphème, la farce, etc.…
Ce livre se lit par petits bouts successifs ou d’une seule traite, si vous vous en sentez le courage. Comme les sujets sont très variés, l’on ne se lasse pas.
N’hésitez pas à lire ce livre, qui vous fera passer de bons moments !
L’auteur, Bernard Ringuet, alias C’Nabum
L’auteur du Guide du Roublard, Val d’Orléans, est C’Nabum, qui n’est autre que Bernard Ringuet, né à Sully-sur-Loire en 1958. À son actif, il est conteur, parolier, amuseur, persifleur…
Si vous le connaissez, vous savez ce que je veux dire…

C’Nabum tient le blog suivant, mais il en a d’autres où il poste tous les jours une chronique.
Pour en savoir plus que C’Nabum, rendez-vous ici !
© Jean-Louis RIGUET le 13 janvier 2023, Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
La Loire de l’Orléanais
Un extrait de Val d’Orléans, Guide du Roublard
L’histoire de la France et celle de la Loire dans la partie médiane de son cours se mêlèrent si étroitement qu’il n’est pas vain d’affirmer qu’ici se tint le berceau du Royaume, cœur d’une culture qui s’épanouit de l’Orléanais à la Touraine.
Naturellement, des fées se sont penchées sur la rivière et ses berges afin d’écrire de belles légendes, de celles qui permettent de fédérer une nation. Pour les besoins de cette noble cause, miracles et exploits mirifiques se déroulèrent le long des rives. Ils vinrent remplacer les anciennes croyances celtes qui échappaient elles aussi au rationnel.
Il n’est pas d’exemple de grandes civilisations qui n’aient usé de ce subterfuge pour prendre pied dans l’imaginaire d’abord puis dans la conscience des peuples ensuite. La Loire, qu’elle fut jadis Cé ou bien Liger, n’échappe pas à ce grand principe fondateur. Que les esprits cartésiens passent leur chemin à moins qu’ils ne prennent la peine de passer quelques heures à admirer la rivière, à écouter ses murmures, à s’imprégner de sa magie, à goûter les variations de ses lumières et de ses eaux.
Ils seront transformés pour peu qu’ils aient encore un cœur et rejoindront la cohorte des Ligériens fous amoureux d’un cours d’eau et de bien plus encore, d’un fil conducteur, d’un lien mystérieux qui les unit dans une admiration commune, un besoin irrépressible de se retrouver en symbiose avec un élément naturel.
Si de manière étonnante il restait encore quelques récalcitrants, la lecture de ce qui peut passer pour d’aimables fariboles, coquecigrues, calembredaines ou billevesées se rendent immédiatement compte que la Loire tout comme ses mots saugrenus est féminine.
Forts de cette évidence, ils se laisseront alors séduire par la dame, se glisseront dans son lit, accepteront ses colères, goûteront ses langueurs tout en donnant enfin crédit à ce qui suit.
Bon voyage en pays du Val d’Or au Val d’Orléans…
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