Jean-Louis Riguet a entrepris de se consacrer à l’écriture peu avant de prendre sa retraite à la suite d’une carrière extrêmement longue dans le notariat. Ses premières publications datent de 2012, cela va faire dix ans. Il a d’abord consacré son temps à des recherches historiques et a publié plusieurs ouvrages sous forme de docu-fictions pour certains.
Puis, il s’est intéressé à la poésie et a écrit quatre recueils avant de s’attaquer à une œuvre collective à quatre mains sous forme d’acrostiches.

La poésie est une nourriture spirituelle aussi nécessaire que le corps a besoin de nourriture terrestre.
Charles Baudelaire en était conscient quand il écrit aux jeunes littérateurs le conseil suivant :
« Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours – de poésie, jamais. »
Jean-Louis Riguet recommande la lecture d’un poème par jour.
D’ailleurs, à compter du 15 décembre 2021, et pour les trente premiers recueils de poésie vendus, l’acheteur de deux recueils de poésies recevra gratuitement un exemplaire de la Vie en archives d’un petit gars, de Jean-Louis Riguet, publié aux éditions Dédicaces, épuisé depuis.

Sous le titre Pétales Eclectiques, Jean-Louis Riguet a voulu synthétiser ses émotions, ressentis et sensations.
Des sujets forts sont évoqués, comme ceux qui touchent à l’infortune des personnes, des hommages à des artistes, des thèmes plus légers également. Les mots restent ciselés dans la douleur ou la légèreté.
L’auteur évoque « la barbarie inadmissible dans son inutilité », ou encore « la frayeur coiffe la ville de noirceur ». Par ailleurs, il n’hésite à écrire le « poète cogne, cabosse, rafistole ». Et aussi « alors la femme peintre claquemure ». Il parle des « fleurs qui sont un bonheur pour l’Homme », sans préjuger de la neige sur laquelle « on marche réticent à pas feutrés. »
L’auteur passe d’un sujet à l’autre et d’une forme à l’autre, où s’y mêlent des pensées, des poèmes et des haïkus.
Un article dans la République du Centre a salué à sa sortie Pétales éclectiques.
Coquecigrues par mégarde, un recueil de Jean-Louis Riguet qui reprend pour titre ce mot fantasque inventé par François Rabelais dans son roman Gargantua.
La coquecigrue est un animal imaginaire et burlesque tenant du coq, de la cigogne et de la grue. Elle est très friande de la ciguë, cette planque très toxique, grande ou petite, blanche ou aquatique. Elles vivent en colonie et s’envolent dans le ciel à l’approche de l’homme pour devenir très vite invisibles.
Trois parties règlent ce recueil.
NATURELLEMENT touche plutôt à cet ensemble de lois qui paraissent maintenir l’ordre des choses et des êtres, sans intervention de l’homme.
SENTIMENTALEMENT évoque une connaissance plus ou moins claire donnée dans l’instant, dans un état affectif complexe lié à certaines émotions, tendances ou penchants, comme l’amour, la haine ou les sentiments.
TRESSAUTEMENT suppose un mouvement, une secousse, une action, une envie d’agir. Ainsi en est-il d’un mouvement brusque et nerveux provoqués par une surprise ou une émotion vive, en allusion à des situations dramatiques ou émotionnelles.
Sous forme de diversification, dans ce recueil en vers libres, l’auteure évoque les éléments, les catastrophes naturelles, l’amour, la haine, les animaux, la fête foraine, le temps à venir, présent, passé et autres sujets.
Dans ce recueil, l’auteur n’hésite pas à écrire :
« Je suis un escroc des mots,
Un voleur de rimes
Un bandit du bon mot
Un receleur de propos. »
L’un des poèmes du recueil a été publié dans la revue LIBELLE.
Ondes intimes est un recueil de Jean-Louis Riguet consacré à un fleuve La Loire et à une rivière Le Loiret.
L’auteur a voulu exprimé ses ressentis à l’évocation des relations incestueuses de ces deux cours d’eau à travers des poèmes et des haïkus.
L’auteur aime ces deux cours d’eau qui offrent des sensations et ressentis différents. Le fleuve Loire est long, plus de mille kilomètres alors que la rivière le Loiret est court, onze kilomètres. La Loire est versatile et le Loiret quasi constant. La Loire naît dans la montagne à 1408 mètres d’altitude alors que le Loiret sort dans le Bouillon parmi les arbres, à 144 mètres pour terminer sa course quarante-quatre mètres plus bas à la Pointe de Courpain.
Ces deux cours d’eau ont un lien familier, filial très prononcé, l’un étant la fille de l’autre et les deux se fondant l’un dans l’autre, sous forme d’inceste particulier.
Chaque poème est sur la page de gauche alors que la page de droit reçoit des haïkus en rapport avec lui.
La Loire s’étale de Sa Majesté, entre des coteaux tendus de vignes et accueille de verdoyantes vallées endormies complice des matins et des soirs, tandis que le Loiret déroule son ruban argenté dans le calme qui envahit l’atmosphère naissante. Les grands arbres jouent avec la brise tandis que les feuilles bruissent sans peur.
Certitudes indécises est en premier lieu illustré par ce haïku.
Déroute sure route
Forme difforme déforme
Je vois vraiment trouble
Jean-Louis Riguet a voulu évoquer des hésitations, pensées contradictoires, avancée en zig-zag, dans une poésie incertaine, faite de certitudes indécises.
Plusieurs poèmes de ce recueil ont été publiés dans des revues et signalés au gré de la lecture. Un ou plusieurs haïkus peuvent être associés à certains poèmes et les suivent.
Les morts restent silencieux leur vie durant
Pourtant ils bavardent entre eux à corps défendu
Certains révèlent des secrets inavouables
D’autres cachent des vérités connues et avouées.
Jean-Louis Riguet a participé à plusieurs reprises au Festival Populaire de Poésie Nue à Goussainville. La première fois en tant qu’Invité d’honneur et en 2019 en qualité de Figure de Proue.
© Jean-Louis Riguet pour librebonimenteur.net – membre de la Société des Gens de Lettres. 10 décembre 2021.
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