Un nouveau roman pour Johana Gustawsson, un roman noir qui nous entraîne au Québec. Un thriller à la manière de… Johana, bien ficelé. Un puzzle dont les pièces s’emboîtent les unes dans les autres et dont le lecteur doit deviner la vérité proposée. Un thriller psychologique, dur, sombre, passionnant, avec une petite pointe d’humanité néanmoins dans cette noirceur.

Te tenir la main pendant que tout brûle, Johana Gustawsson

358 pages – Genre Roman psychologique thriller
ISBN : 978-2-7021-8176-8 – Paru en septembre 2021
Prix (TTC) : 19.90 €
Éditeur : Calmann Lévy Noir

Quatrième de couverture Te tenir la main pendant que tout brûle

Si vous n’avez pas la force brute
et que personne ne vous entend,
il vous reste d’autres voies…

Lac-Clarence, Québec, 2002. Maxine Grant, inspectrice et mère célibataire dépassée, est appelée sur une scène de crime affreuse. L’ancienne institutrice du village, appréciée de tous, a massacré son mari, le lardant de coups de couteau.

Paris, 1899. Lucienne Lelanger refuse d’admettre la mort de ses filles dans un incendie. Elle intègre une société secrète dans l’espoir que le spiritisme et la magie noire l’aideront à les retrouver.

Lac-Clarence, 1949. La jeune Lina vit une adolescence mouvementée. Pour la canaliser après l’école, sa mère lui impose de la rejoindre à la Mad House, la maison de repos où elle travaille. Lina y rencontre une étrange patiente, qui lui procure des conseils pour le moins dangereux…

« Un thriller psychologique sombre et passionnant
autour du destin de trois femmes, trois mères
éprouvées ou dépassées par la maternité.
»
Caroline Vallat – Fnac Rosny.

Ce que je pense de : Te tenir la main pendant que tout brûle

Johana Gustawsson, tu as encore sévi une fois de plus. Tu nous as habitués à des voyages littéraires loin de tout repos. Là, tu as réussi à nous endormir en nous promenant d’émotions en humanité, de tension en tension, de rebondissements inattendus en violence induite. Puis, soudain tu nous réveilles avec ta création, ton talent, tes peurs, les nôtres aussi. La maternité, le lien parental, une thématique que tu développes sur le ton de l’inné et de l’acquis. Enfin, tu nous achèves avec un final stupéfiant, imprévu. Tu nous fais côtoyer la noirceur à chaque époque du livre qui s’humanise néanmoins par tes mots.

Excusez-moi si je vous tutoie, Johana. Mais on a l’impression de vous découvrir encore un peu plus à travers cet ouvrage qui nous déploie un effroi à la hauteur de votre plume acérée qui nous rend addictif. Nous en redemandons.

Parlons du livre. L’action ou plutôt les actions se déroulent au Québec à trois époques différentes.
En 2002 à Lac-Clarence, une enquête de Maxine Grant, inspectrice et mère célibataire dépassée, doit résoudre un crime dont la scène est affreuse. L’ancienne institutrice du village, appréciée de tous, a massacré son mari, le lardant de coups de couteau.

En 1899 à Paris, Lucienne Lelanger refuse d’admettre la mort de ses filles dans un incendie. Elle intègre une société secrète dans l’espoir que le spiritisme et la magie noire l’aideront à les retrouver.

1949 à Lac-Clarence, la jeune Lina vit une adolescence mouvementée. Pour la canaliser après l’école, sa mère lui impose de la rejoindre à la Mad House, la maison de repos où elle travaille. Lina y rencontre une étrange patiente, qui lui procure des conseils pour le moins dangereux…

Ce sont trois histoires différentes qui pourraient être lues séparément mais qui ont été réunies par Johana Gustawsson pour ne faire qu’une seule histoire. L’auteure nous embarque dans ces trois personnages féminins, dépassées par la maternité, toutes éprouvées donc. Il faut attendra la fin pour comprendre ce qui les réunit. Seule la première histoire va jusqu’à la fin.

L’auteure scrute la nature humaine au travers de ce livre, elle découvre un plan de la féminité, les entraves rencontrées par les femmes, l’épuisement des mères célibataires qui assument aussi un travail, les comparaisons entre femmes et les rivalités féminines, avec leur lot de tristesse et de noirceur.

Toutes les mères se sentiront concernées par ce livre, dans leurs peurs, leurs attentes, leurs aspirations et leurs erreurs.

Ce livre est un puzzle dont les pièces s’emboîtent les unes dans les autres et dont le lecteur doit deviner la vérité proposée. J’ai bien aimé celle où Maxine est l’héroïne. J’ai souvent été recalé pour la solution de certaines pièces. Johana nous a aussi concocté un labyrinthe.

L’auteur nous livre ici un thriller psychologique, dur, sombre, passionnant, avec une petite pointe d’humanité néanmoins dans cette noirceur.
Le lecteur frémit comme les personnages.

350 pages que l’on ne quitte pas rapidement, on les lit d’emblée en une seule fois.

Dire que j’ai aimé ce thriller est en-dessus de la réalité. Lisez-le ! J’attends avec impatience le prochain Johana Gustawsson.

Citations

« Il y a toujours ce débat vieux comme le monde : les gens changent-ils ? Est-ce qu’on perd son temps à vouloir polir, transformer, façonner, voire métamorphoser quelqu’un ? Ah ?! dit-elle en ouvrant les mains comme si elle destinait cette question à un public. Les deux affirmations sont vraies : ce ne sont pas les personnes qui changent mais leurs désirs. Leurs aspirations. Leurs priorités.»

L’auteure, Johana Gustawsson

Johana Gustawsson

La Française Johanna Gustawsson s’est fait un nom sur la scène du polar international en seulement trois romans. Sa série Roy et Castelles a été cédée en onze langues et est en cours d’adaptation télévisuelle.

Pour en savoir plus sur l’auteur

© Jean-Louis RIGUET 27 novembre 2021 pour librebonimenteur.net – Sociétaire de la Société des Gens de Lettres

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