Étiquette : poévie
Montmeyan en Poévie
UN VILLAGE EN POEVIE
Montmeyan dans le Var
Pendant trois jours, le village a été envahi par les poètes et les amis de la poésie, de la chanson et des arts
L’on doit cette animation à LAPCA, les amis de la poésie, de la chanson et des arts, qui a lieu au coeur du village de Montmeyan, dans le Var. Le Verdon est tout proche.
Je peux en parler, j’y étais.
Je voudrais remercier chaudement Richard Taillefer d’avoir organisé ces trois belles journées. Il a beaucoup travaillé mais la réussite était là, une fois de plus. Bravo à lui ainsi qu’à toute son équipe de bénévoles et aux sponsors.
Rappelons que Richard Taillefer est lui-même un poète affirmé qui a publié plusieurs recueils.
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Je reviens d’un pays merveilleux où tous les gens se parlent sans s’agresser, du moins en apparence ! Ils vous parlent en vers, s’applaudissent, se congratulent, s’embrassent. Le temps est suspendu. Rien n’arrête les mots. Un mot pousse l’autre. La prose se met à rimer, les rimes se transforment en prose, le tout recueille des applaudissements et des félicitations. La musique est également présente.
Je m’étais laissé tenter pour un petit tour en Poévie. Je m’étais renseigné pour savoir où se trouvait cet endroit. Il m’a été répondu : « à Montmeyan ».
Alors, j’ai pris mon baluchon que j’ai mis dans le coffre de ma routière. Je suis parti sur les autoroutes pour voir défiler les nombreux
kilomètres à parcourir. Je n’avais pas anticipé les quarante cinq derniers de virages sur de petites routes sympathiques. Puis, au débouché d’une descente, après avoir laissé sur ma droite un panneau, figurant une annonce de la SNCF, saugrenue à cet endroit, j’ai tout à coup découvert un piton rocheux, une grosse motte de terre, supportant des pierres jointoyées entre elles et assemblées depuis longtemps pour faire un magnifique petit village.
Dans le temps, ce village avait su se défendre ainsi qu’en attestent encore les remparts tournant autour d’un château féodal dont il ne reste plus grand chose aujourd’hui. Depuis, ce village s’est illustré par la culture de l’oignon. Il en reste une fête.

Avant de m’empoétiser, j’ai voulu découvrir le cadre, à pied. Bien m’en a pris. Il faut une trentaine de minutes pour tout voir. Tout est fléché, l’on ne peut pas se perdre. Tous les chemins reviennent au même endroit. J’ai pu voir la Maison Commune dans les bâtiments terminés en 1885, l’église Notre-Dame, les ruines du château, la chapelle Saint-Esprit transformée en atelier de sculpture.
Je n’ai pas vu le chêne particulier, au pied duquel les truffes pullulent. Je ne suis pas Saint-Louis, et il ne m’a pas été permis de rendre la justice. Dans la plaine autour, j’ai aperçu des genêts qui servent à confectionner des balais en grande quantité. Encore une survivance du machisme, ils étaient fabriqués par les femmes.
J’ai appris que Montmeyan doit son nom à son implantation. Cela vient de « Monte Mejano », le « mont au milieu ». Vieux, ce village, il l’est. Depuis la Préhistoire, le site est habité, notamment à l’abri Breuil qui a reçu les hommes de Néandertal. Puis, les romains sont venus et ont laissé des vestiges : petit habitat rural, four de tuiles, etc.). Hugues de Montmeyan, devenu Templier, a donné ses terres et tous ses droits de pâture à l’Ordre des Templiers, en 1164. Puis, en 1221, les cinq coseigneurs de Montmeyan ont donné à la Commanderie de Saint-Maurice (aujourd’hui Saint-Maurin) le castrum de Montmeyan avec sa tour, ses terres, ses hommes et tous ses droits.
En1309, l’Ordre des Templiers dissous, Philippe le Bel et le Pape Clément V saisissent la terre de Montmeyan et la rattache au domaine de la Cour Royale, avant d’être remise dix ans plus tard aux Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Un échange intervient en 1322. Au terme de celui-ci, le castrum de Montmeyan change de mains au profit de Armand de Trians dont la petite fille, Marguerite, épouse en 1400 Georges de Castellane. Les terres de Montmeyan entrent ainsi dans la Maison de Castellane pendant plus de 300 ans. En 1840, la commune de la Roquette, qui appartenait aux seigneurs d’Oraison jusqu’au XVIème siècle, et fut érigée en marquisat en 1651 au profit de Jean-Augustin de Foresta, est rattachée à Montmeyan.
Je n’ai pas eu le temps de faire un saut jusqu’au Verdon, qui coule non loin de là et dont l’eau chute par endroits dans des gorges profondes, ni jusqu’à son canal, l’aqueduc de Montmeyan, dont la population a bien été heureuse d’utiliser les services pendant plusieurs dizaines d’années, avant qu’une station de pompage ne soit installée en 1957, alimentée par le Canal du Verdon. Je n’ai pas eu le temps non plus d’aller jusqu’à la Croix de Mai. En fait, il s’agit de trois croix posées sur un sommet de cette colline portant le même nom, culminant à 691 mètres. Les habitants de Montmeyan avaient pour habitude de faire une procession le premier dimanche de Mai. Les fruits étaient ainsi bénis. C’était un long dimanche qui commençait à huit heures du matin à l’église, jusqu’à la Croix située à l’entrée du village, pour continuer jusqu’aux Trois Croix. Après un déjeuner sur l’herbe, les participants coupaient des branches d’amélanchier, qui étaient ensuite bénies par le prêtre, pour être jointes à du genêt, afin de fabriquer des balais.
J’aurais pu vous parler de ce village médiéval avec ses petites rues d’antan, ses tours du XIIe siècle, de son château qui se ruine, de son église qui se « chapellise ». J’aurais pu vous lire des poèmes sur une musique de Guy C Guy ou de Thomas Chaline. J’aurais pu déclamer sur les poèmes du poète débraillé ou les haïkus du voyage.
J’aurais pu …
Les 3, 4 et 5 août 2018, vous avez raté le plaisir de venir écouter, rencontrer, discuter avec des poètes et bien d’autres encore, et même la joie d’acheter leurs œuvres avec une dédicace. Désormais, c’est trop tard. Tant pis pour vous ! Mais vous pouvez trouver leurs productions sur la toile, pas celle de l’araignée.
Des rencontres merveilleuses ont été faites ou approfondies lors du partage d’un repas fraternel dans l’auberge Montmeyannaise, entre des lectures de poèmes et des accords de guitare.
J’aurais pu …
Entre nous, les poètes sont des personnes comme les autres. La poésie est un état d’être plus qu’une facette de son portefeuille. La richesse est dans les textes, pas dans le porte-monnaie.
J’aurais pu …
Je vous laisse à vos pensées Montmeyannaises …
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Je suis beaucoup plus chanceux que vous, lecteurs, j’y ai changé de belles rencontres, de superbes même, j’en garde un souvenir plein de tendresses et de poésies.
Si vous allez la chance de passer par là, à la bonne période, n’hésitez pas un seul instant à consacrer une partie de votre journée à ce petit village plein de charme et vous laisser attendrir par quelques vers.
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Parmi les poètes, chanteurs, artistes peintres et sculpteurs présents, je peux citer (que les oubliés veuillent bien m’excuser) :
Laurence Bouvet, Christophe Forgeot, Colette Gibelin, Sanda Voïca, Jacques Brémond, Magda Igyarto, Gérard Catala, Marie Volta, Pascal Commère, Guy C Guy, Jean-Jacques Castex, Guy Allix, Mireille Bergès, Michel Méresse, Jean-Claude Goiri, Karim Boudjemaà, Abbassia Naïmi, Pierre Perrin, Jean-Marie Beraud, Murielle Compète-Demarcy, Gérard Mottet, Marina Nicolaev, Gilbert Renaud, Marc Ross, Rémy Durand, Michel Goldman, Dominique Fabre, Jill Wilson, etc. J’en oublie certainement, mille excuses.
Merci au poète débraillé, Richard Taillefer, pour cet excellent festival, qu’il a organisé d’une main de maître.
Merci aussi à tous les organisateurs et bénévoles, et à Jean Cordier qui a su canaliser l’énergie des intervenants dans un bon tempo. Merci à tous ceux à qui je viens de piquer des photos de ces trois jours inoubliables.
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© Jean-Louis Riguet – Librebonimenteur.net
© Jean-Louis RIGUET 07 août 2018
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Montmeyan en PoéVie, programme du dimanche 5 août 2018
Vous aimez la poésie, vous aimerez la PoéVie
Des poètes, des artistes vous attendront à
MONTMEYAN EN POéVIE
Les 3, 4 et 5 Août 2018
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Programme du 05 août 2018
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Présentation de la matinée par Christophe Forgeot sur la Place de la Forge
Christophe Forgeot est un auteur et comédien. Il enseigne l’écriture théâtrale à l’Université du Sud Toulon-Var. Le temps du Festival Montmeyan en Poésie, il se glissera dans la peau de Monsieur Loyal, pour présenter et animer, Place de la Forge, les « rencontres du matin ».
A 10 h 00, rencontre avec Jean-Claude Goiri
Jean-Claude Goiri est investi dans l’écriture depuis 2002. Créateur de la revue Matulu, il a animé des ateliers d’écriture et participé à de nombreuses revues. Il s’occupe actuellement des éditions Tarmac et de la revue FPM Festival Permanent des Mots. Ces derniers livres : Corps Suspendus, éditions Qazad et Dilapidation chez La P’tite Hélène.
A 11 h 00, lecture Gilbert Renouf et Rémy Durand
Gilbert Renouf est né en 1957. Il écrit des poèmes, des chansons, des proses, du théâtre mais aussi des chroniques ou des nouvelles. Chanteur, comédien, il participe à nombre de lectures publiques. Il a créé et dirige la revue La lettre sous le Bruit. Son dernier livre : La douceur poème, tactiques pour une guerre, éditions Petit Véhicule.
Rémy Durand est né à Caracas, dans cette Amérique indo-afro-européenne où il a longtemps vécu et travaillé avant de parcourir le monde pour promouvoir la langue et la culture française. Il signe ses ouvrages sous deux identités : Rémy Durand ou Villa-Cisneros. Son dernier livre : La Vertu des ombres, aux éditions L’Une & L’Autre en 2015.
A 12 h 00, Séquence apéritive
Au Café de France, lectures et rencontres présentées par Karim Boudjemaà
Karim Boudjemaà, lui aussi, délaisse la plume le temps du Festival de Montmeyan. Vous le retrouverez cependant chaque après-midi au Café de France, non pas au comptoir, mais dans l’arrière-salle, où il assurera la présentation des lectures de ses amis poètes.
15 h 00 Sanda Voïca et Marina Nicolaev
Sanda Voïca est née en Roumanie en 12962. En France depuis 1999, elle écrit en français. Certains de ses textes, des collages et des photos, ont été publiés par plusieurs revues papier (Moebius, La Page blanche, Place de la Sorbonne…) Depuis 2010, elle est initiatrice et animatrice avec Samuel Dudoult de la revue numérique Paysages écrits.
Marina Nicolaev est née à Bucarest. Bardée de diplômes dont celui d’architecte, elle se passionne pour les beaux-arts : peinture, dessin, gravue, eau-forte. Elle se passionne aussi pour l’écriture. Elle a publié en Français Corps de l’absence aux éditions Claire de Plume 34 et La nuit de l’hippogriffe aux Encres Vives.
17 h 00 Gérard Mottet
Gérard Mottet est né en 1944. Agrégé de philosophie, il a consacré sa carrière à la recherche en éducation et à la formation des enseignants. En 2016, il publie Petite suite pour ombre et lumière aux éditions Encres Vives, choix de 24 poèmes extraits d’un ensemble inédit de trois recueils et en 2017 Murmures de l’absence chez Tensing ainsi que Par les chemins de vie aux éditions Unicité.
Salle de la Coopérative
20 h 30 des Mots et des Notes
Jazz avec Michel Méresse
Récital de Jean-Marie Béraud
Michel Méresse est né en 1946. Après des études littéraires et musicales, il devient enseignant et dirige plusieurs formations de jazz. Depuis 1980, il participe aux comités de rédaction des revues La Sape et Poésimage. En 1996, il devient rédacteur en chef de La Sape. Il est l’auteur de plaquettes de poèmes et de livres d’artistes à tirage limité.
Jean-Marie Béraud est un artiste peintre, poète, auteur compositeur, interprète. Il a tous les talents. Seules sa modestie et sa discrétion nous ont caché cette incontournable évidence. Nous le retrouverons pendant le festival de Montmeyan en PoéVie 2018 avec douze chansons inédites.
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Durant les trois jours du Festival
de 10 h 00 à 20 h 00
Marché aux livres de PoéVie sur la Place du Puits Neuf
Exposition des photos de Gérard Catala à l’atelier Castex
Dans les rues du village : ateliers d’écriture, animations musicales avec le concours de Roger et Agnès Courdavault Duhamel
Agnès et Roger Duhamel L’orguenville… « Le tourneur de manivelle ignore souvent pourquoi il le fait. Il croise un jour une jolie ritournelle et se retrouve contaminé jusqu’au bonheur. » Au fil des ans, ils sont devenus des incontournables de Montmeyan en PoéVie et seront encore présents cette année pour le bonheur et pour le rire…
Dimanche 5 août 2018 : « Arts dans la Rue« sous l’égide de l’association « Les Forgerons »
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Venez nombreux les soutenir !
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© Jean-Louis RIGUET
Le 19 juin 2018
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
https://www.youtube.com/channel/UCcLyJcrYJkDfuM9zm6mfbCQ
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Montmeyan en Poévie, programme du vendredi 3 août 2018
Vous aimez la poésie, vous aimerez la PoéVie
Des poètes, des artistes vous attendront à
MONTMEYAN EN POéVIE
Les 3, 4 et 5 Août 2018
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Programme du 03 août 2018
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Présentation de la matinée par Christophe Forgeot sur la Place de la Forge
Christophe Forgeot est un auteur et comédien. Il enseigne l’écriture théâtrale à l’Université du Sud Toulon-Var. Le temps du Festival Montmeyan en Poésie, il se glissera dans la peau de Monsieur Loyal, pour présenter et animer, Place de la Forge, les « rencontres du matin ».
A 10 h 00, rencontre avec Pierre Perrin
Pierre Perrin est né en 1950. Il est « l’artisant-directeur général » de la revue Possibles, visible sur le net depuis 2015. Auteur de La Maladie humaine, revue Autre Sud, numéro 18, Septembre 2002, Une Mère – Le Cri retenu, Prix du Livre Comtois, aux éditions Le Cherche Midi en 2001. En 1996, prix Kowalski de la ville de Lyon, pour la Vie crépusculaire.
A 11 h 00, récital de Guy Allix
Guy Allix, né en 1953, est un poète et un écrivain libertaire français. Il est un fidèle de Montmeyan en PoéVie – festival. Derniers livres : Le sang le soir, préface de Lucien Noullez, éditions Le Nouvel Athanor, 2015 (prix François-Coppée de l’Académie française 2016). Poèmes pour Robinson, illustrations d’Alberto Cuadros, éditions SOC & FOC.
A 12 h 00, inauguration du festival
Le festival sera déclaré officiellement ouvert par le Président de LAPCA et le Maire de Montmeyan avant le pot de l’amitié.
Au Café de France, lectures et rencontres présentées par Karim Boudjemaa
Karim Boudjemaa, lui aussi, délaisse la plume le temps du Festival de Montmeyan. Vous le retrouverez cependant chaque après-midi au Café de France, non pas au comptoir mais dans l’arrière salle, où il assurera la présentation des lectures de ses amis poètes.
15 h 00 Colette Gibelin et Magda Igyarto
Colette Gibelin, née à Casablanca, est une poète française. Elle fait le choix d’une poésie lyrique, traversée de préoccupations existentielles. Ses derniers livres : J’ouvre la fenêtre en 2014 aux éditions Amateurs Maladroits et en 2016 Mémoires sans visages et autres textes, illustrés par Françoise Rohmer, éditions du Petit Véhicule.
Magda Igyarto n’a jamais dissocié peinture et écriture. Ses recueils sont souvent sur le thème de l’eau ou sur les discriminations et les violences infligées aux femmes. Entre 2016 et 2017, elle publie, aux éditions Le Petit Véhicule, Clichés en noir et blanc et des graines germeront sur leurs pas, poèmes, photographies de Sonio Ciafardini « Esse ».
Atelier Castex à Montmeyan
Jean Jacques Castex sculpteur, peintre, poète, galeriste, recevra
Gérard Catala. Montmeyan, c’est le village de son enfance, des souvenirs qui ne vous lâchent jamais. Gérard, c’est un passionné de photographie et d’arts graphiques. Son travail qu’il nous restitue sur Facebook nous fait courir le monde à travers une exceptionnelle originalité.
Vernissage de l’exposition
Salle de la Coopérative
20 h 30 La Grande Soirée
Lectures par Jean-Paul Klée et Daniel Biga
Récital de Marie Volta
Jean-Paul Klée est né en 1943. Enseignement, militant de l’écologie, il s’est engagé contre la dangerosité des collèges Pailleron. Il est aussi remarquable en poésie que dans les pages de son immense journal. Ses derniers livres : Manoir des mélancolies, éditions Ardensen. Coeur qui comme le mien ira décoloré parmi les fleurs, éditions des Vanneaux.
Daniel Biga est né en 1940, il a enseigné dans les écoles d’art de Nice, de Nîmes puis à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes. Depuis 2005, il vit dans le midi. En 2013, la revue Friches lui consacre un dossier. Le Cherche Midi réédite l’Amour d’Amirat, Né nu, Killroy was here et Oiseaux mohicans. Voir également Séparation aux éditions Gros Textes.
Marie Volta ancre sa vie entre chanson et poésie. Premier Prix Louis Amade en 1997, Grand Prix de la RATP en 2016, cofondatrice et organisatrice pendant huit ans du festival Intégrale Brassens, à Paris. Ses dernières parutions : « Les jours, les heures » et « Petits et grands cadeaux arrivés pieds nus » en 2016 (La Petite Marguerite), L’odyssée de la Baltique en 2018 (Jacques Flament éditions) et son dernier album « Paris-Bamako », Stellair’Umeurs en 2015.
Avec les poètes Jean-Paul Klée et Daniel Biga, Marie Volta la chanteuse sera présente sur scène lors de la Grande Soirée du vendredi 03 août.
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Durant les trois jours du Festival de 10 h 00 à 20 h 00
Marché aux livres de PoéVie sur la Place du Puits Neuf
Exposition des photos de Gérard Catala à l’atelier Castex
Dans les rues du village : ateliers d’écriture, animations musicales avec le concours de Roger et Agnès Courdavault Duhamel
Agnès et Roger Duhamel L’orguenville… « Le tourneur de manivelle ignore souvent pourquoi il le fait. Il croise un jour une jolie ritournelle et se retrouve contaminé jusqu’au bonheur. » Au fil des ans, ils sont devenus des incontournables de Montmeyan en PoéVie et seront encore présents cette année pour le bonheur et pour le rire…
Dimanche 5 août 2018 : « Arts dans la Rue« sous l’égide de l’association « Les Forgerons »
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Venez nombreux les soutenir !
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© Jean-Louis RIGUET
Le 07 juin 2018
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Ce petit trou d’air au fond de la poche, Richard Taillefer
Ce petit trou d’air
au fond de la poche
Richard Taillefer
Un recueil de PoéVie
Les éditions Prem’edit publient ce recueil de poésie, sous le titre Ce petit trou d’air au fond de la poche, du poète Richard Taillefer
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L’illustration de couverture est de Marc Prialnic (sculpture bois – 60x15x13cm)
PREM’EDIT éditions
98 pages – Mai 2017 – Prix 12 €
ISBN 9 79101 321662
https://www.prem-edit.com/accueil/boutique-ce-petit-trou-d-air-au-fond-de-la-poche/
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RÉSUMÉ de la quatrième de couverture de Ce petit trou d’air au fond de la poche, de Richard Taillefer
Terre de vent et de soleil, la Provence, my Provença, vit avec lou mistrau. Au départ, c’est toujours la même chose. Ce petit trou d’air au fond de la poche. La page blanche. Les fragments d’une vie en quinconce. On sniffe les flots dorés d’un chaos inéducable. On se raccroche à ce reste de café dans la tasse.
Il y a la peur des mots qui font mal. Peur de ce labyrinthe qui nous engloutit jusqu’à la moelle. Il faut cogner, cogner toujours plus fort pour ingurgiter cette colère carnivore.
L’auteur au fil des pages nous ouvre ses « graffitis du cœur », ses « Poetry Reading On the road ».
Il est toujours si lointain le bruit des autres.
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Extrait de Ce petit trou d’air au fond de la poche, Richard Taillefer

En guise d’extrait, je me contenterai de reproduire la première page qui est une sorte de prologue :
« Terre de vent de soleil, la Provence, my Provença, vit avec lou mistrau, ce grand purificateur qui éveille les couleurs propres à chaque massif. Il nous accompagne en toutes saisons, depuis mon village de Mount-Meyan, de Gémenos à Mazaugues, au plus profond des calanques de Morgiou. Sec et glacial, lou Cantaleso a ses nuances, de parfum, de saveur. Il nous révèle une palette qui va du bleu de la mer au blanc du calcaire, de l’ocre de la terre, jusqu’au mistral noir de Camargue.
Au gré du chemin, du temps qui passe,
il emporte avec lui, la nostalgie des nuages, les âmes des morts, nos faiblesses et nos révoltes. Et il murmure la flamme de nos passions inassouvies, surgit soudain pour embraser le ciel.
Il se multiplie
Pour mieux nous éprouver
Un vent léger s’infiltre sous la porte
Je pense à ceux que j’aime
Qui n’ont plus de visage
Ni de nom.
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Ce que je pense de :Ce petit trou d’air au fond de la poche
Le titre du livre est une interrogation sauf si l’on sait que Richard Taillefer est un fumeur de pipe, un fumeur de pipes de Cogolin, et qu’il a l’habitude de les stocker dans ses poches, de sorte qu’au bout d’un certain temps un trou se forme. Pour beaucoup, ce serait un drame, mais pour le poète débraillé c’est une aubaine, car de ce trou s’échappent des mots qu’il taraude longtemps pour en faire de la PoéVie.
Ce livre n’échappe pas à la règle. Comme un vigneron qui élève les cépages et les assemble pour en faire une excellente cuvée, l’auteur façonne ses idées avec des mots improbables, du moins dans leur assemblage.
La Provence lui tortille le cerveau, elle transparaît à chaque page.
L’on sent bien qu’elle est importante pour lui, que sans elle le poète ne « PoéVierait » pas ; elle est comme une terre dont le creuset inonde la mémoire pour rejaillir en mots du fond de ses entrailles.
Richard Taillefer articule son propos
dans sept parties comportant chacune neuf chapitres. La composition de chaque chapitre est identique d’un bout à l’autre du recueil. Tout d’abord un ou plusieurs paragraphes en prose poétique, puis un ou plusieurs vers, enfin des vers en italiques. Les titres de chaque chapitre sont évocateurs :
Ne renonce jamais à ton voyage
Là où le vent jamais ne s’apaise
Chemins perdus de nos forêts lointaines
Je veux par-delà le ciel
Le temps qui passe n’efface pas tout
Qui annoncera le retour du printemps
Sentiers escarpés de mon enfance
Chaque évocation est profonde
et nous entraîne, si l’on prend la peine de s’arrêter un peu sur le texte, vers des montagnes de poésie qui nous remuent et parfois nous dérangent. Les textes sont beaux, bien écrits, émouvants, certains font mal comme une colère. L’on sent bien que le poète débraillé sait cogner et cogne quand il le faut. C’est quoi toute cette souffrance intérieure qui vient de loin et qui sort au fil des mots, des pages ? Parfois, une déchirure explose, cela ne dure pas, mais l’explosion a eu lieu.
On ressent tout le travail qu’il y a derrière. On entend le vécu dans ces lignes magiques, ce ne sont pas des remords dont il a sa conscience plein les poches.
Ainsi, l’auteur nous interroge :
« portes et fenêtres closes, tu montres du doigt, cet autre qui pourtant te ressemble« .
Il nous interpelle « ne laisse pas vide, la main qui se tend«
Il nous plonge dans la réflexion
« Près des charniers absurdes
Des squelettes de ce qui fut
Hier encore des hommes
Font taches blanches
Lorsque l’horreur n’a plus de nom
Qui peut encore la décrire ? ».
Et encore :
« Ce grand trou noir inaudible,
Qui contient tout l’univers
Et ton sourire du matin. »
Je pourrai continuer ainsi car des mots, des images, des émotions de PoéVie il y en a à toutes les pages.
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Le recueil se termine par un émouvant texte sur le père de Richard que je ne résiste pas à reproduire intégralement ci-après.
Mon père
« Si vous le croisez dans les rues du village, aux aguets derrière l’objectif de son « Reflex Canon », ou assis à la terrasse du Kafé de France, il vous apostrophera d’un « comment ça va chef » avec un large sourire dissimulé sous sa moustache grise. Il est l’un de ces personnages du pays que l’on photographie volontiers pour garder un souvenir d’authenticité. Il a tout du tartarin de Tarascon, lui qui est né par la force des choses dans une pouponnière, à Moreuil, un petit bourg de Picardie. Le temps a buriné son visage, ses yeux ont cette couleur verte des agates de son enfance. Dans son crâne, les idées sont plus sombres qu’une nuit d’été en plein orage et le dévorent jusqu’à la moelle. Il attend son heure, avec cette imperturbable sagesse de celui qui sait et n’attend plus rien. Il est le dernier grand témoin de ce que je fus avant d’être. Le soir, il s’en va retrouver Pépète, la petite chienne qui l’accompagne dans son indécrottable solitude.
Ni l’un ni l’autre ne fermeront les paupières,
De peur de ne pas se réveiller ensemble.
Près de la porte
Je l’ai vu parfois grattant sa tête blanche
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L’AUTEUR
Richard Taillefer, un poète débraillé.
Né un 21 avril 1951 à Montmeyan, un petit village du haut Var, au pied des gorges du Verdon. 20 premières années à Marseille. Vit actuellement en Seine-et-Marne. Certificat d’étude primaire, un CAP d’ajusteur en poche, un BT en fonderie (moulage à vert).
« On n’échappe pas à la vocation de son nom ».
En 1972, trouve sa voie, pour 30 années à la SNCF comme conducteur de train au dépôt du Charolais situé à Paris. Retraite en 2001.
Quelques activités syndicales et de 1998 à 2014, trois mandats municipaux à la fonction de « maire adjoint délégué à la culture » dans la ville de Savigny-le-Temple en Seine-et-Marne.
1981, création d’une association en poésie et d’une revue « Poésimage » 34 numéros.
En juillet 2014, création avec quelques amis, du festival « Montmeyan en PoéVie »
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Si vous voulez en savoir plus sur le parcours de Richard Taillefer, suivez ce lien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Taillefer
https://librebonimenteur.net/2014/10/10/jl-a-lecoute-de-richard-taillefer/
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Lisez ce recueil, il vous en restera quelque chose !
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Jean-Louis RIGUET 29 mai 2017
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Imbroglio ma non tropo, Guy Chambron
IMBROGLIO MA NON TROPO
Guy Chambron
Nouvelle
Imbroglio : situation confuse et d’une grande complexité
Cliquez sur ce lien pour voir la couverture :
couv-imbroglio
Edité par l’auteur
110 pages – Tirage limité à 100 exemplaires
ISBN 978-2-9559132-0
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En quatrième de couverture, Guy Chambron nous indique ce qui suit :
C’est à Venise, la Sérénissime, que se déroule cette étrange aventure. Au fil des mots la ville se révèle, nous dévoile certains secrets. Une gondole s’éloigne avec comme seul passage un drôle de petit chien. D’incertains destins se croisent et s’entremêlent dans une intrigue que de biens obscurs personnages s’amusent à transformer en un pétillant imbroglio !
Il vous faudra aussi venir à Burano, fief de la dentelle où se tisse aussi l’amitié. Une petite île perdue sur la lagune, où il fera bon vivre une fois cette aventure terminée.
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Ce que j’en pense :
C’est une histoire non seulement intéressante mais éducative. De grands noms de l’Histoire sont cités et l’auteur en joue pour nourrir son intrigue. A n’en pas douter, Guy Chambron connaît Venise et le milieu de l’art. Lorsque l’on prend ce livre, on ne le lâche plus. Je l’ai lu d’une seule traite.
Les énigmes succèdent aux énigmes. Parfois on s’y perd. On parle des gondoles, de chien, d’art, de peinture, d’heure et de temps. Au hasard des pages, Guy Chambron évoque le maître du temps, le philosophe Spinoza, le peintre Véronèse, le Doge Leonardo di Caprio, la victoire de Chioggia, le fabricant de forcola Remer Saverio Pastor, Burano cette île perdue au milieu de la lagune, et de bien d’autres choses encore.
Une nouvelle à ne pas manquer !
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J’ai eu le plaisir de lire le numéro 21, je suis un chanceux.
Il en reste quelques-uns à céder ; mais dépêchez-vous il n’y en aura pas pour tout le monde.
Pour savoir comment vous le procurer, cliquez sur le lien suivant :
comment-commander
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Le poète Guy C Guy
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Guy Chambron est un artiste qui utilise le pseudo Guy C Guy.
Guy C Guy est un Artisan en Chansons Françaises.
De tendresse en révolte, lorsqu’il compose et qu’il chante, ses mots amusent ou interpellent, demeurent toujours justes ou insidieux.
Guy c’est la générosité même. Il faut dire qu’il vient du nord.
Côté chansons, il a collaboré avec Luce Feral et Allain Leprest.
Il vit depuis plusieurs années (une quinzaine) dans un hameau du Haut Var.
Il participe chaque année au festival « Montmeyan en Poévie ».
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Tout sur mes livres :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
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https://www.youtube.com/channel/UCcLyJcrYJkDfuM9zm6mfbCQ
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Jean-Louis RIGUET 06 Décembre 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’écrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Encore d’autres poètes invités à Montmeyan en PoéVie
MONTMEYAN en POéVIE
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Les 5 et 6 août 2016, vous aurez le plaisir de venir écouter, rencontrer, discuter avec ces poètes et bien d’autres encore. Vous pourrez même acheter leurs œuvres avec une dédicace.
Les rues moyenâgeuses de Montmeyan vous accueilleront avec plaisir avant de s’échanger entre elles des secrets. Elles recevront non seulement des poètes les 5 et 6 août mais aussi le 7 août des artistes peintres et sculpteurs et vous pourrez vous initier aux différents ateliers.
Tout le village médiéval vous attend pour le Festival de PoéVie pour ces deux nuits d’été autour de la poésie, de la peinture et des arts.
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La poète Françoise Geier
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Source :
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Poète-diseur, nouvelliste, photographe, elle participe à de nombreuses anthologies, livres d’artistes, revues francophones papier et internet, mails-art internationaux.
Après des séjours à Rome, Londres et Salzbourg, elle reprend des études d’anglo-américain à l’Université de Paris VIII-Vincennes et commence à écrire des contes et nouvelles pour enfants-adultes.
Suivent des publications de textes libres et des poèmes dans des revues d’écriture contemporaine.
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La poète Colette Gibelin
Colette Gibelin après avoir passé son enfance à Casablanca (Maroc), elle vit actuellement près de Brignolles, dans le Var, où elle a été professeur de lettres.
Elle a fait le choix d’une poésie lyrique, traversée de préoccupations existentielles, un chant des profondeurs, et accorde une attention particulière à la musique des vers, travaillant rythmes et sonorités.
Elle a obtenu en l’an 2000 le prix Troubadours, pour son recueil « Vivante Pierre ».
Elle est régulièrement invitée à des festivals de poésie comme Lodève ou Sète.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Colette_Gibelin
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La poète Abbassia Naïmi
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Abbassia Naïmi a grandi à Oran jusqu’à l’âge de 32 ans. Puis, contrainte à quitter l’Algérie, sa terre natale, prise en otage par la régression obscurantiste, elle choisit la France.
Grâce à son courage et sa persévérance, elle choisit la voie de la création poétique pour se réconcilier avec l’espèce humaine et ce monde malade.
A la tête des éditions Lire et Méditer, elle est l’auteur de nombreux recueils :
. Les mots qui ne veulent pas se taire.
. De l’amertume fleurissent les jasmins.
. Au-delà de la souffrance …
. L’espoir.
. Semence.
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Le poète Jean-Luc Moreau Romain
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Photo dans Abawé à l’Armée du Salut – Collectif d’artistes
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Peintre et calligraphe, Jean-Luc Moreau Romain transcende toute la musicalité des mots pour leur conférer une beauté poétique redécouverte, sur papier, toile, peau, tissus.
Sa peinture dévoile des êtres, des corps ou des paysages dans une ambiance chaude et intime.
Dans la calligraphie, il ne revendique pas une conception artisanale qui cultiverait le beau-faire et la technique. Il restaure sa musique propre et organise l’ensemble comme une chorégraphie, guidé par des injonctions mélodiques et rythmiques.
https://www.youtube.com/watch?v=TAibTqfHReM
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Et beaucoup d’autres poètes aussi excellents.
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A très bientôt sur site. Merci d’avance !
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Tout sur mes livres :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
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https://www.youtube.com/channel/UCcLyJcrYJkDfuM9zm6mfbCQ
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Jean-Louis RIGUET 24 juillet 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Ces poètes seront à Montmeyan en PoéVie
MONTMEYAN en POéVIE
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Les 5 et 6 août 2016, vous aurez le plaisir de venir écouter, rencontrer, discuter avec ces poètes et bien d’autres encore. Vous pourrez même acheter leurs œuvres avec une dédicace.
Les rues moyenâgeuses de Montmeyan vous accueilleront avec plaisir avant de s’échanger entre elles des secrets. Elles recevront non seulement des poètes les 5 et 6 août mais aussi le 7 août des artistes peintres et sculpteurs et vous pourrez vous initier aux différents ateliers.
Tout le village médiéval vous attend pour le Festival de PoéVie pour ces deux nuits d’été autour de la poésie, de la peinture et des arts.
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Nota : Faites un premier clic sur le lien vous arrivez sur l’article dans librebonimenteur et un deuxième clic sur le lien et vous arrivez sur l’article dans BlastingNews. Merci !
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RICHARD TAILLEFER, UN POÈTE DÉBRAILLÉ
Poète débraillé mais aussi engagé, créateur de Montmeyan en PoéVie, un festival consacré à la poésie
http://librebonimenteur.net/2016/06/16/richard-taillefer-obtient-un-article-dans-blastingnews/
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CARJO MOUANDA UN POÈTE ÉCORCHÉ VIF QUI « CRI DE DOULEURS »
Le Génie Informatique mène à la poésie en « Couleur Douloureuse » et entonne « Le Chant des Indignés »
http://librebonimenteur.net/2016/06/21/carjo-mouanda-obtient-un-article-dans-blastingnews/
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THOMAS CHALINE, GUITARISTE, POÈTE, BIOGRAPHE
Thomas Chaline le poète-voyageur, co-auteur de la biographie « Tal, le sens de sa vie »
http://librebonimenteur.net/2016/06/27/thomas-chaline-un-article-dans-blastingnews/
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MARINA NICOLAEV ROUMAINE MAIS FRANÇAISE DE CŒUR
Une femme touche à tout en art : architecte, écrivaine, traductrice, poète, peintre, plasticienne.
http://librebonimenteur.net/2016/07/01/marina-nicolaev-artiste/
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ERIC DUBOIS, POÈTE, PEINTRE, CHRONIQUEUR, BLOGUEUR, AU PARCOURS DE MONSIEUR TOUT LE MONDE
Candidat perpétuel à l’Académie Française, encore mortel et militant actif de la cause poétique
http://librebonimenteur.net/2016/07/05/eric-dubois-sur-blastingnews/
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AGNÈS COURDAVAULT-DUHAMEL, TOURNEUR D’ORGUE DE BARBARIE, POUR UNE MUSIQUE MÉCANIQUE
Chanteuse, poétesse, Agnès, toute une vie sur le trottoir à tourner l’orgue de Barbarie, peut-être originaire d’Italie.
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CHRISTOPHE FORGEOT, TRANSMETTEUR AU SERVICE DE L’ART ET DE L’ÉDUCATION
Un poète qui prône le « je suis parce que nous sommes », comme Nelson Mandela en Afrique du Sud.
http://librebonimenteur.net/2016/07/09/christophe-forgeot-un-article-dans-blastingnews/
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JEAN-JACQUES CASTEX, DE LA KINÉ À L’ART, EN PASSANT PAR L’INDE ET LE NÉPAL
Peintre, sculpteur, arts plastiques et lignes d’écriture, un Opinel à la main
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Et beaucoup d’autres poètes aussi excellents.
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A très bientôt sur site. Merci d’avance !
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Tout sur mes livres :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
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https://www.youtube.com/channel/UCcLyJcrYJkDfuM9zm6mfbCQ
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Jean-Louis RIGUET 21 juillet 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Montmeyan (Var) capitale de la Poévie et des arts, on en parle dans BlastingNews
Montmeyan (Var) capitale de la Poévie et des arts
Festival des nuits d’été – Poésie, Chanson, Arts – Dans le Haut Var près du Verdon
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MONTMEYAN en POEVIE
Quand vous arriverez à Montmeyan, pays de la Poévie, vous apercevrez un piton rocheux. Rassemblées autour de l’ancien château et de l’église, les maisons échangent leurs souvenirs et respirent l’oignon dont la culture est importante ici. Vous découvrirez des remparts encadrant le vieux village et les ruines du château féodal . Vous êtes ici à « Monte Mejano« . Nous sommes en Occitanie, la langue d’Oc prédomine. « Monte Mejano » veut dire « Mont au Milieu ». Ici depuis la Préhistoire, les hommes de Néandertal ont squatté l‘abri Breuil avant de laisser la place aux Romains.
L’histoire a ensuite marqué « Monte Mejano » de son emprise pendant plusieurs siècles. Hugues de Montmeyan est devenu Templier et il a été généreux envers l’Ordre des Templiers. Il lui a donné en 1164 ses terres et tous ses droits. En 1221, les 5 co-seigneurs de Montmeyan ont fait une donation importante. La Commanderie de Saint-Maurice a ainsi hérité du castrum de Montmeyan avec sa tour, ses terres, ses hommes et tous ses droits.
Un siècle plus tard, ça va plus mal ici. L’Ordre des Templiers est dissous. Nous sommes en 1309 quand Philippe le Bel et le Pape Clément V saisissent « Monte Mejano ». La Cour Royale en bénéficie avant qu’elle ne soit remise aux Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem une décade plus tard. Encore un soubresaut et en 1322, Armand de Trians devient le nouveau propriétaire du castrum. Un peu de tranquillité est nécessaire. La petite fille du propriétaire, Marguerite, épouse Georges de Castellane en 1400. Ouf ! Enfin, les terres de « Monte Mejano » resteront la propriété de la même famille, la Maison de Castellane, pendant plus de 300 ans.
Si vous passez par là le vendredi 5 août 2016, vers 10 heures, vous pourrez vous abreuver à la terrasse de Lou Tarento, où vous serez bien reçu, en écoutant la poète Abbassia Naïmi, qui tiendra aussi un atelier d’écriture. Puis, vous avancerez …
Pour la suite, suivez le lien :
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© Jean-Louis Riguet 19 juillet 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et membre de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
Liens :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
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Richard Taillefer le Patron sera à MONTMEYAN EN POéVIE
Richard Taillefer
le Patron
à MONTMEYAN EN POéVIE
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Le poète Richard Taillefer
Orchestrera le festival de poésie
MONTMEYAN EN POEVIE
au mois d’août 2016
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Richard Taillefer, un poète débraillé, la pipe de Gogolin éternellement à la bouche.
Né le 21 avril 1951 à Montmeyan, un petit village du haut Var, au pied des gorges du Verdon. 20 premières années à Marseille. Vit actuellement en Seine-et-Marne. Certificat d’étude primaire, un CAP d’ajusteur en poche, un BT en fonderie (moulage à vert)
« On n’échappe pas à la vocation de son nom ».
En 1972, trouve sa voie, pour 30 années à la SNCF comme conducteur de train au dépôt du Charolais situé à Paris. Retraite en 2001.
Quelques activités syndicales et de 1998 à 2014, trois mandats municipaux à la fonction de « maire adjoint délégué à la culture » dans la ville de Savigny-le-Temple en Seine-et-Marne.
En 1981, création d’une association en poésie et d’une revue « Poésimage » 34 numéros.
En juillet 2014, création avec quelques amis, du festival « Montmeyan en PoéVie »
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Pour en savoir plus sur Richard Taillefer :
https://librebonimenteur.net/2014/10/10/jl-a-lecoute-de-richard-taillefer/
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Tout sur mes livres :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
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Jean-Louis RIGUET 06 avril 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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