Solidarité partout – merci

En ce moment, les temps sont difficiles pour tous. Mais pourtant la solidarité s’exprime partout. Elle prend beaucoup de formes qu’il faut saluer. Il y en a tellement qu’il est impossible de toutes les répertorier.

Je viens d’en découvrir une, dans la métropole d’Orléans, qui se lance. Il s’agit de l’association Elan Relationnel.

Voilà ce que l’on peut y lire :

De nombreuses personnes sont en souffrance, tant au niveau relationnel qu’émotionnel. Il est urgent de nous en soucier : dépasser les difficultés vécues au cœur des relations et réactiver le pouvoir de vie des êtres empêtrés dans leurs peurs. Les accompagner à prévenir et/ou gérer les conflits, à sortir de l’ombre, à éveiller leurs consciences pour qu’ils ne vivent pas ce passage comme une catastrophe insurmontable mais comme l’ouverture à un autre possible, voilà les intentions qui nous animent.

Merci pour cette initiative !

Solidarité avec les soignants et les autres

Les soignants, dans leur globalité et aussi individuellement, (médecins et infirmières) font un travail formidable, sans compter leur temps ni leur fatigue. Il faudra s’en souvenir le jour d’après.

Mais il y a aussi d’autres corporations qui font un travail formidable.

Tous ces petits métiers obscurs indispensables à la vie de tous les jours se révèlent indispensables. Tels les éboueurs, les personnels de ménage, les facteurs, les conducteurs de trains, les épiciers, les artisans, les aides-soignants, les petites gens qui souvent se cachent. Tous les peines-culs sans qui notre monde ne fonctionnerait pas. Il faudra s’en souvenir le jour d’après.

Merci à toutes et tous pour vos investissements gratuits !

Il faudra s’en souvenir le jour d’après.

Solidarité avec les créatifs

Oui, solidarité aux créatifs, merci à tous ceux qui inventent pour vous divertir, enseigner, conseiller.

Songez à tous les comédiens et artistes qui sont confinés et ne peuvent exercer leur métier. Songez à tous ceux qui ne mangent que par leur créativité à condition qu’elle se fasse connaître. Actuellement, tous les circuits sont bloqués.

Pensez aussi à tous ces écrivains et poètes (je parle des moins connus) qui ne peuvent vendre leur production, les librairies étant fermées. Or, il faut en vendre des bouquins pour vivre. Et beaucoup ! 10 % de droits d’auteur sur un livre vendu 20 €, cela fait environ 1.80 à 1.90 € par livre vendu.

Pour faire un SMIC, il faut en vendre au moins 700, ce qui correspond à peu près au tirage moyen pour un auteur qui commence à être connu.

En regard, vous avez une année de travail, voire plus, pour un seul livre. Et je ne parle pas des poètes, dont les recueils sont moins achetés et à un prix souvent très bas.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je publie souvent des textes de poètes.

Merci à tous les créatifs !
Il faudra s’en souvenir le jour d’après.

Solidarité avec une poète

Ainsi en est-il de cet haïku de Catimini Plume qui excelle dans cet art.

Au cœur de ma ville

les arbres urbains bourgeonnent

tendres pousses vertes.

via Au cœur de ma ville  — Catimini Plume

Solidarité avec les petites radios

Merci à Norbert de Brézé du Pégase qui a eu la gentillesse de me proposer une interview sur ma propre production littéraire. Celle-ci a été diffusée sur les ondes de RCF Orléans à deux reprises dans l’émission Les Trésors de Sologne.

Je ne résiste pas à la tentation de vous la faire entendre.

https://rcf.fr/culture/rencontre-avec-jean-louis-riguet

Un grand merci à Norbert de Brézé et à RCF.
Il faudra s’en souvenir le jour d’après.

© Jean-Louis RIGUET  07 avril 2020
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres

Petit tas de sable — Catimini Plume

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A paraître mon nouveau roman historique : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI