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Poème 

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Ce poème inédit sera peut-être inclus dans un prochain recueil

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Cette nuit la lune m’a brûlé

Elle m’a brûlé le pied droit

Ce pied dépassait du drap qui me

Qui me recouvrait partiellement

Le rayon de la lune passait

Il passait à travers les vitres

Les vitres de la fenêtre du toit

Du toit d’où j’avais vu le ciel

Le ciel étoilé et parsemé de points

Des points blancs qui ponctuaient

La grand-voile noire enveloppant

La nuit de toujours, de jamais

La nuit de l’éternité, de l’infini

Cette lune blanche, froide et

Froide et chaude à la fois, je

Je l’avais aimée avant de m’endormir

L’éternité m’attendait et je

Et je répondais présent à ses avances

Ses avances qui m’envoûtaient de ses

De ses bras moelleux et caressants

Tentaculaires à la manière d’un étau

La lune m’enlaça doucement et

Et tendrement elle me prit à jamais

 

 

© 28 octobre 2018 – Jean-Louis Riguet

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© librebonimenteur.net – Jean-Louis RIGUET 12 novembre 2018

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet

https://www.youtube.com/channel/UCcLyJcrYJkDfuM9zm6mfbCQ

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Parution : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI

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