Trois styles différents pour les trois âges de la vie

Dans Ainsi va la vie, l’auteur a voulu écrire des textes courts évoquant l’enfance, l’âge mur et la vieillesse. L’on assiste à une progression dans la vie d’un homme avec des récits qui peuvent s’apparenter à des contes puis deviennent carrément historiques.

Ainsi en est-il de plusieurs évocations de contes pour enfant ou avec des nouvelles comme les Plumes, L’ondine et la sylphide, le Passant, une Pêche à la sirène à l’île Bouchard dans la Vienne, une Chasse à la bête à Hautefage en Corrèze, le Parcours de plumes sur le dos de la Loire, le Grand canyon du Colorado…

Des anecdotes historiques sont évoquées notamment par un Tambour pendant la guerre des Chouans en Vendée, la Peste et le Choléra à Orléans, les Moulins d’Olivet sur le Loiret, un vaillant général pendant la guerre de 1870, la Butte Meurtrie pendant la guerre de 1914-1918 près de Verdun. D’autres concernent notamment des situations ou événements sous forme de nouvelles et récits historiques.

Ainsi va la vie de Jean-Louis Riguet

Sortie : Janvier 2022
246 pages – Spinelle Editions
ISBN : 978-2-378-27503-7
Prix : 18€
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Quatrième de couverture de Ainsi va la vie

Ce recueil de nouvelles est divisé en trois parties inégales : l’enfance, la vie adulte et la vieillesse.
Dans l’enfance, l’auteur a voulu calquer ses textes sur les petits contes pour enfants, écrits avec des mots simples compréhensibles par les petits.
Dans la vie adulte, ce sont de véritables nouvelles qui abordent des thèmes différents : une Pêche à la sirène à l’île Bouchard dans la Vienne, une Chasse à la bête à Hautefage en Corrèze, le Parcours de plumes sur le dos de la Loire, le Grand canyon du Colorado… et d’autres encore, une série de situations ou événements sous forme de nouvelles et récits.
Dans la vieillesse, le texte est plus grave et traite de maladie, d’opérations, de convalescence.
Facile à lire, divertissant, ce recueil de nouvelles s’adresse à un large public.
À recommander absolument !

Sur l’auteur

Jean-Louis Riguet écrit depuis plusieurs années mais n’est publié que depuis 2012. Ancien notaire, il est sociétaire de la Société des Gens de Lettres. Son œuvre a été primée à plusieurs reprises. Notamment, il a été lauréat du prix Scriborom en 2013, du prix Marie-Chantal Guilmin en 2015 et du prix Roman Terroir au Salon international du livre de Mazamet en 2018.

Quelques extraits du recueil de nouvelles

Bertille

À une autre occasion, j’ai aussi appelé à l’inégalité, me concernant cette fois-ci. Un jour, je me surprends à pleurer, car je suis puni et privé d’enseignement. Pourquoi ? Ma famille n’a pas les moyens financiers suffisants pour acquitter les
quelques francs nécessaires pour assister à la projection d’un film suivi d’une conférence. Le sujet était Jean-Henri Fabre, célèbre botaniste. Je me suis révolté en criant à celui qui me semblait le responsable de cette injustice « c’est injuste ! Mes parents n’ont pas d’argent. Vous n’avez pas le droit de me priver de connaissances. C’est injuste ! » J’attends encore la réponse.

Finalement, cette histoire se révéla bénéfique pour moi. Après coup, j’ai appris la vie de Jean-Henri Fabre. Il était attiré par la beauté des papillons ou des sauterelles, des insectes et des champignons et l’étude de la garance, cette plante des bois aux fleurs vert jaune dont le rhizome fournit un colorant rouge.

Je regarde le radioréveil. Il indique 9 h 10. Cette fois, je constate que pour se lever c’est une bonne heure et je le fais immédiatement. Je vaque à mes occupations du matin, fin prêt pour une nouvelle journée d’aventures. L’horloge affiche 10 h 22. Je monte l’escalier et me retrouve au grenier, assis devant l’ordinateur. Je pianote sur les boutons.
Personne ne se soucie de ma petite santé. Je n’existe pas. J’ai perdu mes amis.

Alors, je vais m’allonger sur le sofa en feuilletant un vieux magazine. Pourquoi l’avais-je gardé ?

Le grand Canyon

Tout me paraissait démesuré : la dépression du Canyon, la largeur, l’aridité, l’immensité. Tout me faisait ressentir l’impression de petitesse. Je me sentais écrasé et pourtant j’avançais, bravant ma peur, comme un roquet inconscient devant un molosse. Du coup, je restais prudemment sur le chemin. Cependant, je goûtais à ma manière la beauté qui se dégageait de ce canyon, beauté changeante selon la végétation, l’altitude et la nature du sol.
Lors de mon avancée sur le sentier, j’avais aperçu quelques oiseaux et entendu le cri d’un animal que j’avais présumé un coyote. Quelques chèvres des montagnes rocheuses restaient accrochées aux parois de certains pitons escarpés. J’étais tombé en arrêt devant des cactus, des pins pignons et des genévriers. Tout me paraissait nouveau, inconnu,
merveilleux”.

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