Notre-Dame de Paris tristesse profonde
Citations de Victor Hugo à partir de son chef-d’oeuvre.
Les bâtisseurs de cathédrale en deuil
Je n’ai pas de mots pour dénoncer ma tristesse devant cette catastrophe qui affecte tous et chacun.
Je m’en référerai à Victor Hugo, cet immense auteur qui en a parlé comme personne, et certainement beaucoup mieux que moi.
Victor Hugo écrit dans son oeuvre :
“Sans doute, c’est encore aujourd’hui un majestueux et sublime édifice que l’église de Notre-Dame de Paris.”
“Si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière.”
“Les mutilations leur (les églises du Moyen Âge) viennent de toutes parts, du dedans comme du dehors.”
Victor Hugo poursuit :
“Notre-Dame de Paris a peut-être ouvert quelques perspectives vraies sur l’art du Moyen Âge de Paris, sur cet art merveilleux jusqu’à présent inconnu des uns, et ce qui est pis encore, méconnue des autres”.
Victor Hugo continue :
«Si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière».
Victor Hugo commente un incendie de la cathédrale
«Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure».
Victor Hugo décrit une fiction :
«À mesure qu’ils approchaient du sol, les deux jets de plomb liquide s’élargissaient en gerbes, comme l’eau qui jaillit des mille trous de l’arrosoir. Au-dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. Leurs innombrables sculptures de diables et de dragons prenaient un aspect lugubre. La clarté inquiète de la flamme les faisait remuer à l’œil. Il y avait des guivres qui avaient l’air de rire, des gargouilles qu’on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée. Et parmi ces monstres ainsi réveillés de leur sommeil de pierre par cette flamme, par ce bruit, il y en avait un qui marchait et qu’on voyait de temps en temps passer sur le front ardent du bûcher comme une chauve-souris devant une chandelle».
Et maintenant ?
La tristesse m’étreint devant ce sinistre tragique qui frappe une grande dame française, témoin de tous les grands événements qui ont affecté la France.
Un grand merci aux Forces Françaises qui ont combattu ce feu avec compétence, courage et réussite.
Regardons l’avenir et souhaitons que ce qui a pu être sauvé retrouve vie. Il faudra retrousser ses manches et ouvrir son porte-monnaie.
Faut-il y voir la main du destin pour relativiser les choses ? Parmi celles-ci qui sont dramatiques, n’y en a-t-il pas certaines qui sont plus importantes que d’autres ?
Il ne faut pas abattre les symboles du passé, car ils permettent d’envisager et de construire l’avenir.
© librebonimenteur.net – Jean-Louis RIGUET 16 avril 2019
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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