L’EXILEE

de Virginie Vanos

.L'Exilée

.

Vous vous souvenez de ce roman LE SPECTATEUR que Virginie Vanos avait commis, nous contant comment Axel, un jeune psychiatre un peu snob et fort solitaire, se retrouvait confronté à Alexandra, une reporter aussi mystérieuse d’ambiguë. Tour à tour agacé, désarçonné, intrigué par la jeune femme, il finira par en tomber violemment amoureux, jusqu’à l’obsession, jusqu’à la folie…

Virginie Vanos nous invite aujourd’hui à connaître la suite … dans

L’Exilée

publié chez EDILIVRE

130 pages pour voyager dans une histoire d’amour posthume incroyable.

ISBN  9  782334  060486

.

L'Exilée

.

Virginie Vanos vient de publier son troisième roman de fiction après des fascicules d’expo, des romans d’humour, un roman autobiographique et un essai sociologique.

L'Exilée

 DSC_7876

.

Virginie Vanos est née en 1979.

Après un parcours scolaire des plus farfelus, elle est passée tour à tour sur les planches, devant les caméras et des deux côtés de l’appareil photo.

Elle a néanmoins fait de très classiques humanités en section latin-grec.

C’est une nomade en réalité, une nomade dans l’âme. Son moteur est une immense soif de découverte et de dépaysement, au risque d’y laisser sa santé. Elle parcourt le monde, en tous sens, depuis des années.

En 2004, Virginie Vanos publie L’Encyclopédie pratique du mâle moderne. Tout un programme ! Du genre humour satirique.

Elle a commis depuis deux autres livres satiriques, deux œuvres philosophiques et un essai sur les dangers du conformisme.

.Le Spectateur

.

La quatrième de couverture nous renseigne sur l’idée du livre L’Exilée :

Après la fin tragique de son meilleur ami, Marek, un jeune pédiatre timide et passionné, se lance à la recherche d’Alexandra, la femme qui fut l’ultime passion d’Axel.

Entre Genève et Bali, en passant par la Turquie et le Mexique, Marek tente de percer les mystères de cette femme audacieuse et ambiguë, et de comprendre le lien étrange qui l’unissait à son ami.

Au fil des voyages et des rencontres, Marek arrivera-t-il à retrouver Alexandra ? Et celle-ci lèvera-t-elle le voile sur la vraie nature de ses sentiments ?

.L'Exilée

.

C’est un livre d’amour posthume.

L’auteure inflige à un jeune pédiatre, Marek, timide, passionné, une course à travers le monde pour retrouver une femme mystérieuse, Alexandra.

Le défunt Axel, ami de Marek, avait aimé cette femme, en silence, sans jamais lui avouer son amour. Alexandra était une visiteuse régulière d’Axel, qui paraissait selon l’humeur indifférente, machiavélique, aimante, sans jamais avouer son amour.

Axel était mort emportant dans sa tombe son silence.

Le but de ce livre est relativement simple :

savoir si l’amour était réciproque. Le chemin est intéressant puisque l’auteure inflige au jeune pédiatre une torture, celle de s’assurer des vrais sentiments d’Alexandra. Mais il lui faut d’abord la retrouver !

Après avoir refermé ce livre, comme je l’avais fait pour Le Spectateur, je me pose la question de savoir qui est cette femme mystérieuse. Qui est cette Alexandra ?

Ou encore, est-ce l’auteure qui se raconte en répondant à ses propres questions et en exposant ses propres sentiments, tour à tour ? Est-ce l’auteure en quête d’amour ?

En tout cas, l’auteure sait nous emmener dans son univers, son monde, ses pensées secrètes.

Est-ce le regret d’un amour inassouvi, espéré mais jamais réalisé ?

L’auteure ne s’inflige-t-elle pas une torture à elle-même ? N’éprouve-t-elle pas un manque affectif certain que ses voyages au bout du monde ne peuvent combler ? Ne se mure-t-elle pas dans un silence assassin contre elle-même en ne révélant pas à l’être aimé son amour ?

Simplicité, complexité, pudeur, sensibilité, finesse, intensité, puissance !

Un miroir à deux faces. Du romantisme.

Un livre agréable à lire que l’on parcourt très rapidement. Des chapitres courts. Le lecteur avance vite. Certes, à cause de l’écriture qui nous captive mais aussi par la volonté de connaître la fin, à ne pas dévoiler par avance.

.

Voici la bande annonce de ce livre L’EXILEE chez l’éditeur :

http://www.edilivre.com/l-exilee-2328f5ed7b.html#.VqeOACrhDIU

.

Le Spectateur

.

Pour en savoir plus sur Virginie, vous pouvez prendre connaissance de l’entretien qu’elle m’a accordé il y a quelques semaines sur ce même blog, à l’adresse suivante :

https://librebonimenteur.net/2014/10/06/jl-a-lecoute-de/

.

_TR03902_ppmodcopy

.

Vous pouvez lire ci-après un extrait de ce livre L’Exilée de Virginie VANOS :

 Page 27

Devant la tombe d’Axel, j’étais blanc comme neige. Et cela n’avait rien à voir avec la tempête ni avec cet enfer de 26 heures que nous avions vécu. Orhan avait la mâchoire crispée à un tel point que je voyais pour la première fois les quelques rides qu’il avait aux commissures des lèvres.

Je psalmodiais nerveusement :

-Non, ce n’est pas possible, j’hallucine, je rêve, ce n’est pas possible, comment …

Orhan ne disait rien, mais pensait plus que probablement à la même chose que moi. Ou plutôt à la même personne.

Depuis la tempête, les ouvriers communaux avaient complètement déblayé le cimetière. C’était d’ailleurs l’un des rares endroits en ville qui ne semblait porter aucune trace des tourments de la météo. La sépulture d’Axel était non seulement intacte, mais aussi elle était fraîchement nettoyée, bien plus que les autres tombes de la rangée. Quelqu’un l’avait rafraîchie avec une grande minutie. Un petit bouquet de myosotis entouré d’un ruban bleu y avait été déposé, sans doute la veille au soir car les fleurs n’avaient nullement entamé leur processus de fanaison. Je n’avais guère besoin de me tourner vers Orhan et encore moins de lui parler. Je savais que nous nourrissions tous les deux la même idée.

Personne, à part nous, ne venait jamais ici, pas même la famille d’Axel. Les myosotis signifient “Ne m’oublie pas” et il était de notoriété publique que c’était la leur de prédilection d’Alexandra Mars. Elle était non seulement en vie mais de plus de passage dans notre ville. Tout comme nous, elle avait posé ce même geste de tendresse … et de regrets aussi.

L'Exilée

.

J’ai bien aimé ce livre. Je recommande de vous le procurer. Et si vous ne l’avez pas fait, de lire auparavant Le Spectateur.

Je remercie Virginie Vanos de nous avoir offert cet ouvrage.

.

Jean-Louis RIGUET 26 janvier 2016

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet

.

Add Comment

Laisser un commentaire permet d'avancer, merci

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Parution : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI