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L’étendue tranquille
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Le pont surveille l’étendue alanguie
Où les poissons frétillent attendris
Tandis que les oiseaux chahutent sous le gui
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Dans l’eau frémissante qui dispute le bord silencieux
Les grenouilles et crapauds coassent facétieux
À côté des cygnes et canards majestueux
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Tranquilles, deux barques endormies
Se balancent et invitent à une paisible vie
Pour une promenade près de la rive verdie
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Les bourgeons mettent en scène, pervers
Les branches encore nues des arbres verts
Aux couleurs fades de la fin d’hiver
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Zone sans turbulence
Où le vol d’un héron en transe
Ouvre un pas de danse
Et invite à des séances
Comme une deuxième chance
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En somme, la nature d’une image paradisiaque
Révélant des instants de bonheur aphrodisiaques
Pour enchanter nos cœurs démoniaques
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© 17 avril 2016 – Jean-Louis Riguet
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Tout sur mes livres :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
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Jean-Louis RIGUET 17 avril 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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