Histoire d’oublier par Laurianne GRAZIANI, orthophoniste et auteure
Laurianne GRAZIANI est une orthophoniste qui veut réconcilier les enfants avec la lecture. Elle mène un combat quotidien dans ce sens. Et, il y a un an, elle est devenue lectrice-correctrice et enfin une auteure. Quand elle ne danse pas, elle raconte une Histoire d’oublier, son premier livre où elle aborde le thème de la mémoire, la mémoire collective et la transmission intergénérationnelle.
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JL à l’écoute de …
Aujourd’hui Laurianne GRAZIANI
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Quel est votre parcours Laurianne GRAZIANI ?
Depuis toujours, j’ai voulu devenir orthophoniste. Et je le suis depuis 17 ans. Mon quotidien professionnel est de réconcilier des enfants avec la lecture, l’orthographe. Et c’est une petite victoire quand l’un de mes petits patients arrive enfin à lire. En permanence, je fais de l’accès à la lecture un combat quotidien. Ainsi, lire c’est voir le monde, lire c’est penser et réfléchir, s’instruire et se faire sa propre opinion.
Je suis aussi lectrice-correctrice depuis 1 an, et auteure depuis peu. Auparavant, je m’étais dit qu’avant 40 ans, je sauterais le pas d’écrire un livre. Voilà, c’est chose faite !
Avant d’écrire, je m’occupais de mes jumeaux (ça prend beaucoup de temps des enfants !!). Quand on a une minute à soi, on a juste envie de dormir !!! Alors, j’avais mis l’écriture et la lecture en grandes parenthèses.
Pour me distraire, j’aime les danses latines (bachata, kizomba) et la couture.

Avez-vous des attentes vos lecteurs ? Faites-vous des rencontres ?
Avec mes lecteurs, j’ai l’attente de partager avec eux des histoires, de les faire rencontrer mes personnages. Aussi, je participe à quelques salons. Et je communique principalement par les réseaux sociaux. Bien sûr, parce que j’ai malheureusement peu de temps pour faire ma promo, entre mes deux activités professionnelles et ma vie de maman.
Notamment sur des salons, j’ai fait de belles rencontres, spécifiquement avec des gens qui partagent la passion des livres, de la lecture.

Depuis quand écrivez-vous ? Pouvez-vous nous parler de votre dernier livre ?
J’ai toujours écrit : déjà en primaire quand aucun camarade n’aimait cela, moi j’adorais faire des rédactions ! Plus tard, il y a eu des lettres (que je n’ai jamais envoyées), des poèmes, des mots d’amour.
Mon dernier (et premier livre) est un roman qui s’intitule Histoire d’oublier. J’ai hésité sur l’orthographe du titre, car il est à double sens : histoire d’oublier/histoire d’oubliés. En effet, il parle notamment de Claudine, l’un de mes personnages rescapés du massacre de Maillé (village martyr d’Indre-et-Loire) le 25 août 1944. Au travers d’elle, revivent les oubliés de ce drame longtemps oublié de l’Histoire. J’ai choisi d’y aborder le thème de la mémoire et de notre mémoire collective. Mais aussi des liens familiaux et de la transmission intergénérationnelle. Puisque Sophie, la fille de Claudine et Manon, sa petite-fille porteront le poids de ce lourd passé !
Où peut-on se procurer votre ouvrage ?
Sur Amazon et toutes les librairies en ligne (en version e-book à 3.99€) ou sur Librinova (en version papier à 12.90€).
https://www.librinova.com/auteur/laurianne-graziani

Quelle est votre position par rapport aux différentes formes de publications ?
Comme je me suis auto-publiée, je n’ai ni avis ni expérience sur les autres types de publications. De la même manière que beaucoup de lecteurs, j’ai longtemps été une grande adepte du livre papier (le respirer, tourner les pages, conserver mes beaux livres dans ma bibliothèque). Puis, je me suis récemment mise à la liseuse. Donc aux e-books : livres moins chers (et d’ailleurs l’auteur touche plus quand on achète son e-book que la version papier de son livre), sac à main moins lourd. Et geste écologie non négligeable : moins d’arbres gaspillés !
Avez-vous reçu des conseils ? Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?
TOUT est possible !
Et continuez d’écrire, exprimez-vous, laissez libre cours à toutes vos idées !

Que préférez-vous écrire ou lire ?
Romans et poésies. Il faut qu’un écrit me touche, qu’il réveille en moi des émotions, je veux vibrer. Je suis également très sensible à la plume de l’auteur.
Parallèlement, dans mon activité professionnelle de correctrice, je suis amenée à lire de tout. D’un essai sur un crash aérien, à un manuel pédagogique de maths en passant par un roman de littérature général. Ce qui est très enrichissant.
Comment écrivez-vous ? Où puisez-vous votre inspiration ?
Sur mon PC, le casque sur les oreilles pour ne pas être dérangée par le bruit. Le bruit m’agresse beaucoup.
– pour Histoire d’oublier, je me suis inspirée du vécu d’une de mes patientes. Et j’insiste sur le mot « inspirée ».
– pour mon prochain roman, les idées me sont venues à partir d’une pub du catalogue Ikéa !!
Avez-vous une méthode pour construire vos intrigues, vos personnages ?
En principe, je suis une trame et des fiches personnages, personnages largement inspirés de personnes que je rencontre.
Quels sont vos auteurs préférés ?
Oh j’en ai tellement ! : Philippe Delerm, Alexandre Jardin, E.E. Schmidt, Olivier Bourdeaut et plus récemment Silvia Avallone, Valérie Perrin et Elena Ferrante (E. Ferrante qui a été le déclencheur à l’écriture de mon premier roman).
Que lisez-vous en ce moment ?
Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin. Je me régale de retrouver ce roman chaque soir avant de dormir !

Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?
– Oui, sur un nouveau roman qui sera plus léger qu’Histoire d’oublier. Une jeune fille, coiffeuse, ouvre sa boutique de location de perruques. C’est une sorte d’Amélie Poulain qui aime se mêler de ce qui ne la regarde pas. Comme enquêter sur les clients qui lui louent des perruques et elle apprendra bien des choses sur eux, et peut-être sur elle…
-Et puis, j’envisage aussi la suite d’Histoire d’oublier, car beaucoup de mes lecteurs me la réclament !
Avez-vous des dates d’événements à venir ?
Je m’en vais de ce pas m’inscrire à de nouveaux salons, car cela est vraiment un endroit sympa permettant de rencontrer des lecteurs et des auteurs.
Où peut-on suivre vos actualités ?
– sur ma page perso Facebook et Instagram
– sur https://www.notabenelectricecorrectrice.com/
ou sur https://www.facebook.com/notabenelectricecorrectrice/
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Le 27 Novembre 2019
Laurianne GRAZIANI
Propos recueillis par Jean-Louis Riguet, écriveur, pour librebonimenteur.net.

Je remercie sincèrement Laurianne Graziani d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.
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Auteur, sculpteur, peintre, photographe, acteur, comédien, théâtreux, styliste, musicien, chanteur, colleur de papiers, en un mot artiste sans discrimination de l’art pratiqué,
si, vous aussi, vous êtes intéressé par mon écoute et la publication sur ce blog, merci de vous manifester par e-mail soit directement sur le site soit à l’adresse suivante : jlriguet@gmail.com.
La publication sur le site est ponctuelle au gré des réceptions des questionnaires.
Ensuite, chaque chronique est partagée sur Facebook, Twitter, Linkedin, Pinterest et Tumblr, et aussi des photos sont mises sur Instagram.
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Pour se manifester si vous êtes intéressé par le questionnaire : jlriguet@gmail.com
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La boutique de l’écriveur
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Couverture de Le Baron de la disette, un roman de Louis-Jean Teugir inspiré d’un fait réel
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© Jean-Louis RIGUET 05 décembre 2019
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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Un énorme merci.
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