JL à l’écoute de… Aujourd’hui, Amélie Laure SARTORI

Amélie Laure SARTORI est un agent polyvalent de restauration en collectivité qui a une passion : la musique. Mais elle aime aussi l’écriture et les livres.

Qu’attendez-vous de vos lecteurs ? Comment vous faites-vous connaître ?
Qu’ils parlent de mon livre, qu’ils commentent ma page écrivain et qu’ils la partagent.
Je vais à la rencontre de mes lecteurs en faisant des salons.

Faites-vous des rencontres, des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?
Non, mais c’est prévu avec ma coach dans des bibliothèques.

Depuis quand écrivez-vous ?
Depuis mes seize ans.

Quel est votre dernier livre ?
D’un cauchemar à l’autre. Il s’agit d’une autobiographie, pour moi c’est une écriture libératrice.

Où peut-on se procurer vos ouvrages ?
En salon, au centre culturel Leclerc de Vierzon et sur ma page écrivain Facebook.

Quelle est votre position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? À l’e-book ?
Je n’ai pas de position précise. Je suis en pleine découverte du monde littéraire.

Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu ?
Être soi, ne pas s’occuper de ceux que peuvent penser les autres.

Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?
Ne pas hésiter à le faire, ne serait-ce que pour soi ; cela fait du bien de mettre des mots sur des maux.

Que préférez-vous écrire ou lire ?
Évidemment, les deux.
Et je lis toutes sortes de livres.

Comment écrivez-vous ?
Quand l’inspiration vient d’elle-même.

Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu, en vue d’écriture, des commandes d’ouvrages ?
Dans la vie de tous les jours, et le fantastique.
Aucune commande pour le moment.

Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?
Le premier livre est autobiographique. Les prochains seront imaginaires.

Quels sont vos auteurs préférés ?
Cyril Collard, Yvonne Bouanha, Tim Guénard, Sylvain Karnikan Moraillon, J.K Rowling.

Que lisez-vous en ce moment ?
Trembler de Catherine Laborde.
Les grandes rencontres de Véronique Berger Grenier.

Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?
Oui, des romans.

Avez-vous des dates d’événements à venir ?
Oui, des salons avec le groupe Vitalité Rurale.

Où peut-on suivre vos actualités ?
Sur ma page écrivain Facebook : Laure.Sartori.

L’abîme
C’est surprenant comme le corps défend la personne :
Il paraît que le coma correspond à une mise en veille des fonctions vitales de l’organisme pour lui permettre de lutter contre un problème majeur, de faire face, quoi.
C’est triste à dire, mais de cet épisode, le plus violent de ma vie, le plus hard comme on dit aujourd’hui, je suis extérieure.
Je l’ai subi, mais j’en suis absente, mentalement parlant.
Rien, pas le moindre souvenir, pas le plus léger frémissement d’un sens quelconque, pas la plus petite anecdote, une absence totale de moi qui continue encore maintenant à protéger mon esprit, je pense, de ce que j’ai vécu.
Je suis persuadée que cette perte de mémoire a préservé mon équilibre mental.
De la même manière que je ne pourrais jamais comprendre les mécanismes obscurs et sanguinaires qui ont conduit Georges à vouloir me tuer.
Je ne saurai sans doute jamais combien il a fallu de claques, de coups de poing, de coups de pied, de fractures et de sang pour me mettre à terre, ni combien de vexations, d’humiliations, d’insultes me détruisent mentalement.
Combien de temps suis-je restée nue allongée dans la pisse du chien, comme ce dimanche matin pendant que ma mère était partie au marché.
Je ne pourrais vous décrire mon coma, je n’y étais pas. Ma vie s’est mise en stand-by.

Extrait de : D’un Cauchemar à l’autre

© 15 septembre 2023 – Jean-Louis RIGUET, Sociétaire de la Société des Gens de Lettres.

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Parution : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI
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