Joël Hillion a trouvé son maître : William Shakespeare.
Cet ex-professeur d’anglais, Joël Hillion est essayiste, traducteur, romancier, après avoir été retraité de l’éducation nationale. Avant la littérature, il aime par-dessus tout la musique, la danse classique et l’enseignement. Son thème favori est William Shakespeare et ses sonnets. Est-il ou pas ? Est-ce LA question ?

JL à l’écoute de … Aujourd’hui Joël Hillion

Joël Hillion un passionné de Shakespeare
Joël Hillion un passionné de William Shakespeare

Joël Hillion qui êtes-vous ?

Joël Hillion est ou pas.
Je suis essayiste, traducteur, romancier, après avoir été retraité de l’éducation nationale, ex-professeur d’anglais !
Avant la littérature, j’aime par-dessus tout la musique (je suis guitariste), la danse classique (que j’ai pratiquée), et l’enseignement (que je ne pratique plus).
Mon thème favori est William Shakespeare et ses sonnets.

Qu’attendez-vous de vos lecteurs, admirateurs ?

Mes lecteurs, je les rencontre mes lecteurs dans les Salons du livre, mais plus « intimement » au cours de lectures publiques que je fais des Sonnets de Shakespeare, ou lors de conférences sur Shakespeare ou sur l’éducation.

Le plus souvent, j’ai fait beaucoup de rencontres enrichissantes. Je demande toujours à mes lecteurs de m’écrire et de me donner leurs impressions, de me faire part de leurs critiques. La littérature est un dialogue ou elle dépérit. Hélas, trop peu de lecteurs se « risquent » à écrire aux auteurs.

Depuis toujours, je fais des rencontres sur mes ouvrages et autour de mes thèmes favoris : Shakespeare, l’éducation…

Première de couverture de Et William devint SHAKESPEARE

Première de couverture de Et William devint SHAKESPEARE de Joël Hillion


Depuis quand écrivez-vous ?
Qu’avez-vous déjà écrit ?

J’écris, pour moi-même, depuis l’âge de 14 ans. Mes premières publications remontent aux années 1990. J’ai déjà publié 12 ouvrages.

Quel est votre dernier livre ?

Mon dernier essai s’intitule Et William devint Shakespeare. Ce livre prolonge mon travail approfondi sur les Sonnets. Il s’agit d’une lecture croisée des Sonnets et du théâtre du dramaturge. À travers ce décryptage, je tente de dresser un portrait-robot moral du génie élisabéthain.
Mes ouvrages les plus récents sont édités par L’Harmattan. Les plus anciens ont été édités par une petite maison qui ne produit plus de livres. Je dispose encore d’un stock de mes premiers écrits.

Avez-vous une position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? Aux e-book ?

Je fais confiance aux éditeurs – dont c’est le métier – qui garantissent une certaine qualité. Mes derniers livres sont disponibles en version électronique, mais il me semble que j’ai moins de lecteurs sur « liseuse » que sur papier.

Sonnets de Shakespeare par Joël Hillion

Sonnets de Shakespeare par Joël Hillion


Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu ?

Je ne demande pas de conseils aux « gens du métier », mais je suis sensible à l’influence des grands auteurs. D’ailleurs, je suis incapable d’imiter Shakespeare, mais il reste mon meilleur professeur.
Aux amateurs d’écriture, je leur dirai de n’écouter que leur passion.

Que préférez-vous écrire ou lire ?

Mes lectures sont très éclectiques. Cela va des poètes aux philosophes en passant par les grands romanciers (Dostoïevski, Stendhal, Albert Camus, par exemple). Je retourne régulièrement aux textes fondateurs : la Bible.

Comment écrivez-vous ?

N’importe quand. Dès que j’ai le temps. Je peux m’arrêter n’importe où et reprendre deux jours plus tard au mot où je me suis interrompu. Surtout, je ne crains pas la panne d’inspiration. Je viens de finir un roman (à paraître en 2020). Mais, j’ai déjà cinq autres livres dans la tête…

Où puisez-vous votre inspiration ?

Je ne sais pas d’où me vient « l’inspiration ». Mais, je connais parfaitement mes « maîtres à penser » : après Shakespeare, il y a René Girard, Michel Serres, et quelques autres grands penseurs.

A ce jour, je n’ai eu qu’une « commande ». Un essai sur l’éducation, L’alter de mon ego, Empathie, mimétisme et éducation (2017), qui m’a permis de faire une espèce de synthèse de mes idées sur l’éducation – après 40 ans de pratique !

Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ?

Mes personnages sont, comme pour beaucoup de romanciers je suppose, un mixte de gens rencontrés, avec qui j’ai vécu, et un peu de moi-même. Je sais parfaitement qui j’imite, mais je ne crois pas qu’on puisse reconnaître mes « modèles ».

Joël Hillion argumente au Salon du livre de Mennecy février 2020

Joël Hillion argumente au Salon du livre et la BD de Mennecy les 1er et 2 février 2020

Quels sont vos auteurs préférés ?

Shakespeare, au-dessus de tout. Il était dramaturge, poète, mais il aurait pu être romancier. Plus je le relis, plus je découvre des merveilles. Il m’épuisera avant que je l’aie épuisé.

Que lisez-vous en ce moment ?

Je relis Pierre Teilhard de Chardin.

Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?

Oui. Je prends le risque de transposer les Sonnets de Shakespeare en roman à l’époque moderne. La tâche est peut-être impossible, mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer.

Avez-vous des dates d’événements à venir ?

Des Salons dans la région parisienne et dans le Morbihan en été.

Où peut-on suivre vos actualités ? Vos parutions ?

Sur mon blog :  http://joel-hillion.eklablog.com/
ou sur mon site : http://shakespeare.sonnets.free.fr/

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Le 5 février 2020.  Joël Hillion

Propos recueillis par Jean-Louis RIGUET, écriveur, pour librebonimenteur.net.
Je remercie sincèrement Joël Hillion d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.

© Jean-Louis RIGUET  08 février 2020 – Sociétaire de la Société des Gens de Lettres

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