Des mots pour vous
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JL à l’écoute de …
Aujourd’hui Sylvie Salzmann
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1/ Qui êtes-vous (VOS Prénom et NOM) ? Quel est votre parcours ?
Je m’appelle Sylvie Salzmann. Je suis née à Paris de mère française et de père apatride.
J’habite en ce moment dans le nord de l’Italie où je travaille comme traductrice freelance et où j’enseigne le français en cours particuliers. Entre 19 et 25 ans, j’ai travaillé comme courtier international dans le secteur céréalier où j’ai reçu une formation qui m’a permis d’asseoir les bases organisationnelles d’un bureau et qui m’a laissé une empreinte assez forte pour développer à mon tour une activité individuelle que je qualifierais, avec plaisir et satisfaction, de « solitaire ».
Mais pour répondre avec précision à votre question, « je suis » maman et écrivaine.
2/ Que faisiez-vous avant d’écrire ou parallèlement à l’écriture ?
J’ai été élevée par une grand-mère qui m’a longtemps protégée d’un système scolaire que je n’appréciais pas et à l’écart duquel, à tort ou à raison, elle m’a tenue aussi longtemps qu’elle a pu. C’est à elle que je dois mon amour de la lecture et de l’écriture.
Tout en vacant aux tâches ménagères, elle me racontait de vraies histoires inventées et des fables véritables. Dans notre jardin loin du monde, elle m’invitait à observer la nature sous toutes ses facettes, en toute saison et quel que soit le temps. Le silence de mes lectures n’était interrompu que pour réciter une poésie, chanter une chanson ou écouter un disque, faire une dictée car il est important, disait-elle, de savoir bien écrire.
Avec elle, j’ai appris le parfum du linge frais repassé, du parquet ciré, des clafoutis aux cerises, et la danse des désespoirs de peintre ponctués d’épisodes vécus de l’histoire des deux guerres mondiales qui avaient tracé dans sa vie de douloureux sillons ineffaçables.
Ce que j’ai appris parallèlement à l’écriture, c’est à reconnaître mes émotions, à les respecter mais aussi et peut-être paradoxalement, à les garder pour moi ou tout au moins à ne pas les partager avec ceux qui ne savaient qu’en faire. C’est pourquoi, je les écrivais. Et par conséquent, je peux dire que j’ai toujours écrit.
À l’école, je n’aimais pas la récréation au cours de laquelle il était interdit de courir, de crier, de jouer au ballon ou de sauter à la corde. Pour en meubler l’espace et tromper mon ennui, j’écrivais de petites pensées.
Avec ma grand-mère, nous avions un carnet. Avant de m’endormir, je lui écrivais et laissais le carnet sur mon lit. Elle le lisait avant d’aller se coucher et me répondait, de sorte qu’à mon réveil je trouvais toujours les réponses à mes questions et beaucoup d’amour.
L’écriture est le langage du silence, comme la lecture est une écoute silencieuse.
L’écriture, comme la lecture, suppose le silence.
Le silence est la musique de l’âme rythmée par les battements du cœur.
À ce propos, j’aime beaucoup la phrase de Pascal Quignard : « Le livre est un morceau de silence dans les mains du lecteur. Celui qui écrit se tait. Celui qui lit ne rompt pas le silence. »
Au fil des ans, j’ai choisi d’approfondir mes passions pour la lecture et l’écriture et il y a une trentaine d’années, je me suis lancée dans l’activité de traductrice.
Mais devenir traductrice ne m’a pas contraint de délaisser mon premier amour, l’écriture.
3/ Qu’aimez-vous ou pratiquez-vous comme autre art ? La peinture ? La sculpture ? Le cinéma ? La photographie ? Le théâtre ? Quelle est votre passion ?
Je suis passionnée d’histoire et d’histoire de l’art mais surtout de langues. J’aime étudier le français et apprendre les langues étrangères. J’aime le voyage et découvrir les différents peuples de la Terre et leur culture. Et j’aime partager ce que je découvre.
J’ai une vision étonnamment positive et même optimiste et enthousiaste du genre humain, dans le sens où je ne cesse de m’émerveiller de ce qu’il est capable de faire du point de vue artistique et combien il est inventif et exceptionnel. De sorte que pour moi, l’art est partout parce qu’il est avant tout dans les personnes. Maintenant, la façon dont il est exprimé est d’une variété insondable. Cela dit, le premier art qui m’enchante, est avant tout l’univers, notre Terre, sa nature…
Personnellement, je dessine, surtout sur le bois et j’aime fabriquer des cartes de vœux pour mes proches, des marques-pages, j’invente une deuxième vie pour certaines matières ou certains objets avec lesquels je décore mon appartement. J’adore tricoter aussi. Activité dans laquelle je suis gravement nulle ; néanmoins, j’adore ça.
Quant au cinéma, je lui voue une véritable passion. Bien des années avant ma naissance, mon grand-père possédait une salle de cinéma. J’imagine que certaines passions se transmettent à travers l’ADN parce que je ne l’ai su qu’après sa mort. Ce que j’aime du cinéma, c’est la salle, obscure et feutrée, veloutée. Cet antre magique, ce ventre protégé dans lequel grandit une histoire. Le grand écran me fascine ; il me permet d’entrer encore davantage dans la trame. Plus qu’un spectacle, c’est un ravissement, dans le sens où il me « ravit » de la dimension du réel, de l’espace temps et il me « ravit » de plaisir. Je ne vais jamais au cinéma sans réfléchir au film que je vais voir. Aller au cinéma, pour moi, est le fruit d’une petite étude comparative jusqu’à ce que je tombe sur le coup de foudre, à cause du thème ou des acteurs parmi lesquels il existe, à mon avis, des « valeurs sûres ».
Le théâtre aussi me passionne. J’y vais chaque fois que je peux. Enfant, j’aimais réciter aussi. Rentrer dans la peau d’un personnage, c’est amusant. C’est un plaisir que je retrouve quand je lis une histoire à un enfant.
J’aime énormément aussi la photographie, tout particulièrement les photos en noir et blanc et les clichés pris sur le vif, qui ont quelque chose d’imparfait, de vivant, de vrai.
Quant à la musique, et bien, c’est une très longue histoire d’amour que je raconterai peut-être dans un prochain livre.
4/ Qu’attendez-vous de vos lecteurs, admirateurs ? Comment vous faites-vous connaître ? Comment allez-vous à leur rencontre ?
Parler de « mes lecteurs » suscite en moi une émotion profonde à l’image de celle que j’éprouve en écrivant. Quant au mot « admirateurs », il ne me correspond pas. J’admire de grands personnages de l’histoire, de la littérature, de la musique, de la peinture … mais, comme disait Emily Dickinson « Je ne suis personne ! »
Alors je préfère parler de « mes partageurs » parce que c’est ce que j’ai le sentiment de faire quand je publie un livre, de partager mes émotions, mes réflexions…
5/ Faites-vous des rencontres, des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?
Mes « partageurs » sont des gens que je ne rencontrerai peut-être pas physiquement mais que je peux rencontrer sur la Toile, instrument très utile pour se faire connaître, justement, voire indispensable, dans mon cas, puisqu’en tant qu’écrivaine francophone résidente à l’étranger, je n’ai d’autres moyens qu’internet et les réseaux sociaux pour inviter les lecteurs à découvrir mes livres. Grâce aux réseaux sociaux, les lecteurs peuvent aussi discuter les uns avec les autres et/ou avec moi, par l’intermédiaire de la page Facebook consacrée à la Malle à ma tante, par exemple, ou par le biais de mon site internet où tous les livres sont présents, avec un formulaire par lequel il est possible de communiquer avec moi.
Pouvoir communiquer avec l’auteur du livre qu’on est en train de lire est une chance incroyable, pouvoir lui poser des questions, partager ses impressions… je trouve ça fascinant.
6/ Depuis quand écrivez-vous ? Qu’avez-vous déjà écrit ?
Comme je le disais auparavant, j’ai commencé à écrire dès que j’ai su tenir un stylo, parce que j’écrivais déjà dans ma tête avant. En effet, l’écriture est avant tout une pensée qui germe dans l’esprit et qu’on « couche » sur du papier, réel ou virtuel.
J’ai écrit beaucoup de choses, vraiment beaucoup. Quatre recueils de poésies, sans compter toutes les poésies qui se promènent dans la maison sur des petits bouts de papier, des coins de mouchoirs, de journaux, de tracts… griffonnés en pleine rue, parce que la rue, les gens, sont une source extraordinaire qui abreuve ma pensée.
Et puis j’ai écrit des dizaines de nouvelles, de petites comptines et histoires pour enfants et ex-enfants, beaucoup de déclarations d’amour à mes enfants, de petits mots doux glissés dans les cartables, les jours les plus difficiles.
Enfin, j’ai publié « Nuit Blanche au Lac Noir », un roman policier en collaboration avec des étudiantes : une aventure sensationnelle que je revivrais à tout moment ; « L’Incroyable histoire de la Wyspa Milsztajn », un conte très personnel, intime, sur la rencontre inattendue avec une partie de ma famille, et « La Malle à ma tante », un petit dictionnaire que j’aime qualifier de « poético-déjanté ».
7/ Quel est votre dernier livre ? Pouvez-vous nous en parler ?
La dernière publication est celle de « La Malle à ma tante ».
Il s’agit d’une petite nomenclature poétique et humoristique de vocables dont les définitions sont des jeux de mots et d’émotions.
Ce sont des mots inventés, pour la plupart, dont le son conduit vers une définition personnelle, une vision propre, fruit d’une rencontre avec quelqu’un ou avec quelque chose, issu d’un vécu que j’ai souhaité partager avec des lecteurs.
En ouvrant la Malle à ma tante, on sourit, on pleure, on s’interroge, on s’identifie. On réagit de toute façon parce que dans la Malle, il y a la vie, la mienne et celle de nombreuses personnes.
8/ Où peut-on se procurer vos ouvrages ?
Exclusivement sur internet, ce qui est à la fois un atout et une limite, dans le sens où je ne peux rencontrer les lecteurs que par l’écriture, au moyen de courriels et de réseaux sociaux tels que Facebook et LinkedIn par exemple. En effet, habiter à l’étranger et publier en français ne facilite pas la participation aux salons. Mais en fin de compte, les lecteurs ne sont plus comme par le passé, renfermé dans des bibliothèques ou contraints d’aller en librairie. Nombreux sont ceux qui achètent des livres sur internet et c’est tant mieux.
9/ Quelle est votre position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? Aux e-book ?
Publier à compte d’éditeur, d’auteur ou participatif, c’est avoir de l’argent.
Maintenant, on peut avoir de l’argent et du talent. Ou pas.
Les exemples sont nombreux dans la littérature passée et actuelle. Personnellement, je suis heureuse que Marcel Proust ait eu les moyens de publier à compte d’auteur.
Mais tout le monde ne s’appelle pas Proust. Toute la question est là.
C’est un raisonnement qui risque de mettre de côté ce qui devrait être au centre : le lecteur.
Un lecteur qui se trouve devant le meilleur et le pire de ce qu’on peut imprimer avec de l’argent.
En l’absence d’un comité de lecture, d’une ligne éditoriale, on pourrait penser que la qualité, la beauté de l’écriture, passent au deuxième plan, voire plus loin.
D’un autre côté, comment expliquer et justifier que certains personnages politiques, sportifs, qui en bien ou en mal « font » l’actualité, publient (nègre permettant, donc moyennant finance) avec une simplicité et une médiatisation désarmantes, tandis que les écrivains, les vrais, affrontent le sempiternel parcours du combattant pour passer la « case éditeur » et finalement être lus ?
En ce qui concerne l’e-book, je publie aussi bien sur papier qu’en numérique. Je suis convaincue que le support importe peu. Ce qui compte, c’est le partage, la communication.
L’e-book permet d’emporter avec soi, en voyage par exemple, une foule de livres qu’il ne serait pas possible de mettre dans une valise, surtout avec les limitations qui existent aujourd’hui sur le poids des bagages en soute.
En outre, j’estime qu’il faut, encore une fois, placer le lecteur au centre et réfléchir à ses besoins, ses exigences, sa vie, pour lui offrir le support qu’il préfère. C’est lui qui doit pouvoir choisir.
La technologie est fascinante. Nous sommes passés en quelques années du 78 tours, lourd et fragile, à de minuscules appareils qui permettent d’écouter la musique ou une lecture dans la rue, dans un bus, en faisant la queue quelque part….
Il faut vivre avec son temps, comme le dit l’expression consacrée. Pourrions-nous encore lire dans la pierre, sur des tablettes de cire ou des papyrus ?
De plus, l’e-book coûte moins cher, et je voudrais, une fois de plus, que la lecture et la relecture ne soient pas l’apanage des plus aisés.
10/ Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?
« Laisse tomber, tu ne seras qu’une crève la faim ! »
Comme j’aime bien faire le contraire de ce qu’on me dit, je n’ai jamais abandonné ni la lecture ni l’écriture.
11/ Que préférez-vous écrire ou lire : des romans, des poésies, des essais, des nouvelles, des biographies ?
J’écris en suivant mon inspiration. Alors, selon le moment, c’est un roman, une poésie, un essai, une nouvelle ou une biographie.
Quant à la lecture, je suis mon instinct et le hasard des rencontres. Les livres croisent mon chemin, traversent ma vie. Certains y passent sans y laisser de traces profondes, d’autres s’y gravent pour toujours. Comme les gens.
12/ Comment écrivez-vous ?
J’écris quand l’envie m’en prend. Pour moi, l’écriture n’est ni un devoir, ni un travail. C’est une fonction de mon organisme, comme respirer, voir, entendre…. Quand l’écriture m’appelle, je ne peux pas résister. J’ouvre une page blanche de mon ordinateur et j’écris. Pourquoi l’ordinateur ? Parce que c’est mon outil de travail, toute la journée (je suis traductrice) et quand l’inspiration arrive, je la suis et j’écris.
C’est tout et c’est une chance.
13/ Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu des commandes d’ouvrages ?
Partout et à chaque instant.
Au-delà du fait que l’intérieur de ma tête est étonnamment semblable à l’imaginaire d’Amélie Poulain (quand j’ai vu le film, j’ai eu envie de crier en plein séance « regardez, c’est comme ça dans ma tête !! »), je suis d’un naturel « poreux ». Ce qui n’est pas toujours une bonne chose. Mon inspiration, ce sont les gens que j’observe silencieusement dans la rue, dans une salle d’attente, dans un aéroport, au supermarché ; ceux avec qui je parle et dont je ressens la bonté, la méchanceté, la cruauté ou la générosité. Le genre humain est une source inépuisable qui nourrit bien des domaines de l’art. Et puis il y a les discours de mes enfants qui, comme beaucoup de bilingues, adorent jouer avec les mots et les sons, sauter d’une langue à l’autre et faire l’expérience de leur mélange. Mes mots viennent aussi de mes émotions personnelles, mes souvenirs, mes espoirs déçus ou pas, mes rêves et mes cauchemars. La vie, quoi !
14/ Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?
Quand j’écris un roman, l’intrigue vient d’elle-même et je m’y laisse aller.
Les personnages quant à eux, ne sont jamais totalement imaginaires. Ils sont la somme de personnages vrais ou fictifs croisés au long d’une vie.
15/ Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?
Je leur dirais de lire, avant tout, et de n’écrire que s’ils en ont envie et quand ils en ont envie.
J’entends trop de gens qui racontent combien ils s’obligent à écrire tous les jours comme s’il s’agissait de travaux forcés. Je ne partage pas. L’écriture, comme la peinture, la sculpture ou toute autre forme de création s’alimente d’inspiration, de naturel. Elle est là ou elle n’est pas là. Et si elle n’est pas au rendez-vous, aucun forage ne vous la donnera. Derrière les écrits forcés, on devine l’effort et ça ne passe pas. Pas avec moi, en tout cas. Créer peut être parfois violent et douloureux mais ce n’est en aucun cas un acte de violence envers soi-même, y compris quand la douleur est présente, autrement, cette violence, le lecteur la perçoit et c’est probablement ce qui fait la différence entre un écrivain et quelqu’un qui écrit, comme entre un musicien et quelqu’un qui joue de la musique.
16/ Quels sont vos auteurs préférés ?
Sans faire aucun classement, je citerais tout d’abord Marcel Proust. Et puis, Pascal Quignard, Pierre Assouline, Emile Zola, Walt Whitman, Patrick Süskind, Stendhal, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Victor Hugo, William Shakespeare, Jorge Semprun, Rainer Maria Rilke, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, François Villon, Rimbaud, Baudelaire, Mallarmé, Jacques Prévert, JB Pontalis, Zoyâ Pirzâd, Michel Peyramaure, Jean-François Parot, Marcel Pagnol, Viviane Moore, Molière, Prosper Mérimée, Guy de Maupassant, Amin Maalouf, Jack London, Jean Grenier, Henri Gougaud, André Gide, Ralph Waldo Emerson, Umberto Eco, Alexandre Dumas, Conan Doyle, Didier Decoin, Antoine de Saint-Exupéry, Paulo Coelho, Agata Christie, Mireille Calmel, Michel Butor, Jeanne Bourin, Georges Bernanos, Isaac Bashevis Singer…
17/ Que lisez-vous en ce moment ?
Cheveu, parle-moi de moi (Odoul-Portrait)
Le Poisson et le Bananier (Bellos)
L’énigme des Blancs-Manteaux (Parot)
18/ Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?
Oui, j’ai toujours beaucoup de projets en cours qui se développent et se réalisent au fil du va-et-vient de l’inspiration qui les fait naître.
J’ai aussi beaucoup de choses déjà écrites que j’espère publier parce qu’elles me font rire et pleurer et à une époque où il est souvent mal d’avoir mal ou culpabilisant de se sentir bien, je choisis de célébrer les émotions. J’écris constamment et souvent plusieurs projets en même temps comme en ce moment, j’écris des poésies, un essai, l’histoire de ma famille et un roman où se mêlent l’amour, la magie, la poésie, le rêve et l’histoire qui sont des ingrédients dont j’apprécie la saveur.
19/ Avez-vous des dates d’événements à venir ?
Comme je l’ai dit, j’habite à l’étranger et par conséquent, participer à des salons m’est pratiquement impossible. Je suis en permanence sur internet, sur les réseaux sociaux.
20/ Où peut-on suivre vos actualités ? Vos parutions ?
Sur le site de l’éditeur et sur Facebook en particulier où une page spéciale a été ouverte pour La Malle à ma tante.
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Le 28/12/2014.
Sylvie Salzmann
La Malle à Ma Tante
« Les mots savent de nous des choses que nous ignorons d’eux » disait René Char.
Expression de nos douleurs, de nos amours, de nos déceptions, de nos joies, nous les retournons dans notre bouche avec délectation ou avec rage, et il arrive qu’ils nous entraînent dans de jolis contes légers et colorés, quand ils se mettent à voleter comme des pétales de coquelicot soulevés par une brise printanière ou par la course effrénée de deux enfants se poursuivant pour arriver avant l’autre au goûter.
En ouvrant la Malle à Ma Tante, on trouve donc des mots dont les définitions sont des jeux de sons et d’émotions qui tour à tour étonnent, dérangent, troublent et font sourire.
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Je remercie sincèrement Sylvie Salzmann d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.
Auteur, si vous aussi, vous êtes intéressé par mon écoute et la publication sur ce blog, merci de vous manifester par e-mail soit directement sur le site soit à l’adresse suivante : jlriguet@gmail.com.
La publication sur le site sera ponctuelle au gré des réceptions des questionnaires.
Jean-Louis RIGUET 30 décembre 2014
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
2 Comments
Merci Jean-Louis. Je ne peux pas partager toutes tes interviews mais je les suis. Amicalement
Merci pierre
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