Des mots pour vous

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JL à l’écoute de …

Aujourd’hui Laurence Biava

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1/ Qui êtes-vous (VOS Prénom et nom. Quel est votre parcours ?)

Laurence Biava. J’ai fait des études de Lettres, puis je me suis tournée vers le tourisme, où je n’ai fait qu’une halte et enfin l’assurance, où j’ai passé 26 ans, exerçant à peu près tous les métiers s’y rapportant. Je suis juriste de formation, spécialisé dans le Droit des Assurances.


2/ Que faisiez-vous avant d’écrire ou parallèlement à l’écriture ?

J’ai toujours écrit depuis l’adolescence. Au fil du temps, ma passion pour l’écriture et la lecture a pris le dessus et s’est affirmée. Aujourd’hui, elle prime sur tout le reste. J’ai publié, à partir de 2010 des livres alors que je mène à temps plein depuis plus de 30 ans une vaste vie professionnelle, effervescente et mouvementée. Et agrémentée aussi de quelques arrêts !

 

3/ Qu’aimez-vous ou pratiquez-vous comme autre art ? La peinture ? La sculpture ? Le cinéma ? La photographie ? Le théâtre ? Quelle est votre passion ?

Je vais trop peu au cinéma, au théâtre ou au musée. Non pas par manque d’envie mais par manque de temps. Je joue du piano occasionnellement après l’avoir étudié pendant 9 ans. J’ai fait beaucoup de danse classique. Par ailleurs, j’adore la décoration et j’ai un côté très femme d’intérieur.

 

4/ Qu’attendez-vous de vos lecteurs, admirateurs ? Comment vous faites-vous connaître ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

Je suis sensible à l’idée d’être lue – ce qui est déjà beaucoup ! – et je suis touchée quand le lecteur m’écrit de jolies lettres pour me dire ce qu’il pense, en bien ou en mal, de mon livre. J’accepte toutes les remarques sans broncher ! J’aime l’esprit critique. L’ouverture d’esprit. L’échange à plusieurs voix.

 

5/ Faites-vous des rencontres, des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?

Je fais quelques rencontres, pas encore des lectures publiques, et encore moins des conférences. Ce n’est pas ma priorité.

 

6/ Depuis quand écrivez-vous ? Qu’avez-vous déjà écrit ?

J’ai écrit six livres et suis en train de mettre un point final à un 7ème. Trois ont été publiés. Ce sont deux romans et un récit. D’autres publications, notamment un livre à deux mains narrant une situation professionnelle précise, s’annoncent pour 2016 et début 2017.

 

7/ Quel est votre dernier livre ? Pouvez-vous nous en parler ?

Mon dernier livre s’appelle Mal de Mer. Il est publié aux éditions Ovadia, comme le second. C’est un essai qui se situe entre le journal de bord et le récit illustré. J’ai voulu écrire ce carnet en mémoire des disparus et des rescapés du tsunami asiatique de 2004. J’explique clairement que je ne fus témoin de rien, et que je n’ai pas perdu de proches en Asie. Simplement, j’ai voulu comprendre les faits têtus dans leur réalité concrète, en conservant les repères historiques, et en me laissant totalement absorber, happer par les répétitions de l’actualité mouvante durant un mois et demi entier. Ce fut long, laborieux. Haletant même, ce déferlement de nouvelles toutes plus tragiques les unes que les autres. Je pense avoir réalisé un travail prudent de « passeur », un travail contemporain de citoyenne en colère, sans aucune prétention. Oui, on peut parler de court et modeste devoir de mémoire, nourri des réflexions d’époque.

 

8/ Où peut-on se procurer vos ouvrages ?

Pour le moment dans les librairies, ou sur le site des éditeurs ayant accepté de me publier. Pas encore dans les bibliothèques ou médiathèques, suis encore trop « jeune » en écriture, sans doute !

 

9/ Quelle est votre position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? Aux e-books ?

Je ne me suis jamais fait publier à compte d’auteur, cela ne me viendrait même pas à l’idée de payer pour qu’on me lise ! Le procédé est gênant ! L’autoédition est une arnaque nuisible à la littérature ou à l’idée qu’on s’en fait et une totale perte de temps. Miroir aux alouettes, elle rassure juste celui qui est en mal de reconnaissance, et souhaite exister à tout prix. Le compte participatif, je ne connais pas. L’e-book a ses avantages et inconvénients, on le sait, c’est un bon complément, j’y suis plutôt favorable, je crois dur comme fer aux bienfaits de la révolution technologique qui est en marche, et à l’essor du livre numérique et autres tablettes. Je déplore les débats stériles et fumeux autour du livre numérique au seul prétexte qu’il signerait la fin du livre papier. C’est d’autant plus faux que la santé de ce dernier ne s’est jamais aussi bien portée, au détriment, d’ailleurs, du premier cité. Il y a 7 ans, on annonçait la fin du réseau social Facebook. Or, sa cote en bourse n’a jamais été aussi élevée, et son avenir assurément serein. Voyez combien tout change tout le temps, combien tout est mouvant.

 

10/ Quel est le conseil le plus important que-vous-ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?

Être et rester soi-même. Être libre. Et vaillant. Résister. Parvenir à réaliser ses rêves et s’en donner tous les moyens. Même si cela a quelque chose d’éculé.

 

11/ Que préférez-vous écrire ou lire : des romans, des poésies, des essais, des nouvelles, des biographies ?

Je n’ai aucun talent pour écrire des poèmes. Les nouvelles, je m’y mets peu à peu. C’est une bonne alternative pour parvenir à contrôler et à maîtriser le flux de sa narration. Pour réussir à se limiter. Et à ne pas verser dans une logorrhée persistante.

 

12/ Comment écrivez-vous ?

J’écris très tôt le matin, et je prends des notes ponctuelles sur un carnet, voire sur des post-it toute la journée sur mon lieu de travail.

 

13/ Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu des commandes d’ouvrages ?

Non, pas encore de commandes d’ouvrages, mes livres sont trop peu lus. Mon inspiration, je la dois à ma vie factuelle. Mon imaginaire se nourrit de son réalisme, souvent dru. Les épreuves et maintes pérégrinations sont passées par là.

 

14/ Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?

Mes intrigues sont totalement inventées. Des éléments mis bout à bout trouvent leur nécessaire irrigation entre eux, jusqu’à ce qu’une cohérence s’instaure, naturelle. En revanche, mes personnages sont construits à partir d’un support réel. Et transformés, drainés, exploités par mon imagination.

 

15/ Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?

Écrivez partout, racontez-vous, et méprisez la plupart des conseils, sauf ceux qui vous sont donnés en atelier d’écriture par des écrivains aguerris.

Enfin, ne vous faites pas relire par vos proches. Un ami est un lecteur, et aussi bon soit-il, il n’est pas un éditeur.

 

16/ Quels sont vos auteurs préférés ?

Les écrivains mélancoliques de la Rive gauche à Paris, les existentialistes, les surréalistes, quelques essayistes. Quelques psychanalystes. Les trois quarts de mes contemporains. Dans le désordre, Hamsun, Balzac, Flaubert, Tchekov, Sartre, Lévinas, Freud, Houellebecq, Jean-Jacques Schuhl, J.D Salinger, Fitzgerald, Hemingway, Eric Holder, Valéry Larbaud, Paul Jean Toulet, Bret Easton Ellis, Maylis de Kerangal, Camille Laurens, Olivier Rolin, Dominique Noguez, Véronique Ovaldé, Régis Jauffret, Ariane Bois, Gaëlle Josse.

 

17/ Que lisez-vous en ce moment ?

Je lis et travaille sur deux livres récents de la rentrée de janvier : « Des petites filles modèles » de Romain Slocombe et « L’état du monde selon Sisco » de Pascal Louvrier. Je prépare mes chroniques mensuelles habituelles.

 

18/ Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?

Oui, sur le livre écrit avec Félicité N’Gijol. Il raconte notre expérience professionnelle parallèle à Pôle Emploi et sur deux nouvelles à rendre d’ici cet été, pour des recueils de textes.

 

19/ Avez-vous des dates d’événements à venir ?

Je serai présente les samedi et dimanche au Salon du livre de Paris (Livre Paris) du 17 au 20 mars en tant qu’auteur et en tant également que chroniqueuse littéraire pour BSC News et Unidivers.

 

20/ Où peut-on suivre vos actualités ? Vos parutions ?

Essentiellement sur mes pages Facebook et sur un site encore en développement
http://www.laurence.biava.com

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Le 30 janvier 2016.

Laurence Biava.

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Biava Lau par Gabor

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Je remercie sincèrement Laurence Biava d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.

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Auteur, sculpteur, peintre, photographe, comédien, théâtreux, en un mot artiste  sans discrimation de l’art pratiqué,

si vous aussi, vous êtes intéressé par mon écoute et la publication sur ce blog, merci de vous manifester par e-mail soit directement sur le site soit à l’adresse suivante : jlriguet@gmail.com.

La publication sur le site sera ponctuelle au gré des réceptions des questionnaires.

Chaque chronique est ensuite partagée sur Facebook, Twitter, Linkedin, Google+, Pinterest et parfois Tumblr.

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Pour se manifester si vous êtes intéressé par le questionnaire :

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Tout sur mes livres :

https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home

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Jean-Louis RIGUET 01 février 2016

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet

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Parution : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI

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