Des mots pour vous

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JL à l’écoute de …

Aujourd’hui Johana Gustawsson

.Johana Gustawsson

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Block 46

A depuis cet entretien obtenu le

PRIX NOUVELLE PLUME D’ARGENT 2016

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1/ Qui êtes-vous   (VOS Prénom et NOM) ? Quel est votre parcours ?

Je suis Johana Gustawsson, une Marseillaise d’origine catalane qui vit à Londres, mariée à un suédois et maman d’un petit garçon de deux ans (pas des plus simples, n’est-ce pas ?!). J’aime les romans policiers et le fromage. Les deux follement. « Block 46 » est mon premier roman.

 

2/ Que faisiez-vous avant d’écrire ou parallèlement à l’écriture ?

J’ai été journaliste pour la télévision et la presse magazine. J’ai notamment travaillé pour Match TV avec Stéphane Rotenberg, en tant que rédactrice en chef de son émission hebdomadaire sur les médias. J’ai arrêté de tenir ma plume de journaliste à la suite du succès du thriller « On se retrouvera », coécrit avec la comédienne Laëtitia Milot.

 

3/ Qu’aimez-vous ou pratiquez-vous comme autre art ? La peinture ? La sculpture ? Le cinéma ? La photographie ? Le théâtre ? Quelle est votre passion ?

J’aime la photographie et le théâtre, que je pratique en profane. Je suis une fanatique d’Art : peinture, sculpture, photographie… Vous savez d’ailleurs quel est mon rêve de maman ? Emmener mon fils le weekend dans les musées, de salle en salle, d’exposition en exposition… Je le fais de temps en temps, mais il est encore un peu trop petit pour ne pas perdre patience ! Ma passion première demeure toutefois l’écriture. Je vis chaque livre comme une gestation et une naissance, c’est dire !

 

4/ Qu’attendez-vous de vos lecteurs, admirateurs ? Comment vous faites-vous connaître ? Comment allez-vous à leur rencontre ?

Je n’attends rien d’eux ; je leur suis juste reconnaissante, car c’est magique et excitant de pouvoir partager avec eux mon univers ! Rien n’est plus extraordinaire que de parler d’Emily et d’Alexis avec mes lecteurs…

Je me fais connaître grâce au formidable travail de Bragelonne, ma maison d’édition, et grâce aux bloggeurs, journalistes, lecteurs, qui diffusent la bonne parole et avec qui je peux dialoguer grâce aux médias sociaux et aux dédicaces. Un grand merci à vous, à eux !

 

5/ Faites-vous des rencontres, des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?

Oui, et c’est la partie de mon travail qui me permet de renouer avec mon côté bavard. Ma grand-mère plaisantait toujours en disant que je pouvais parler à un mur !

 

6/ Depuis quand écrivez-vous ? Qu’avez-vous déjà écrit ?

J’écris depuis que je sais tenir un stylo. Enfant, j’écrivais beaucoup de poèmes car j’étais une grande admiratrice de Rimbaud et Baudelaire. Le premier livre que j’ai publié était « Je voulais te dire », la biographie de la comédienne Laëtitia Milot. Nous avons ensuite collaboré pour l’écriture du thriller « On se retrouvera », devenu bestseller et qui a été adapté à la télévision, sur TF1, avec comme joli cadeau, un record d’audience, à l’époque, pour la chaîne.

 

7/ Quel est votre dernier livre ? Pouvez-vous nous en parler ?

Le roman policier « Block 46 » est mon premier en solo. Ce thriller est un peu un feu d’artifice de désirs et de besoins. Besoin qui bouillonnait en moi d’écrire sur la déportation de mon grand-père à Buchenwald, besoin de mettre en scène Emily et Alexis, mes deux super nénettes qui frappaient aux portes de mon cerveau depuis un moment, désir de plonger dans la tête d’un tueur en série et de dépecer son esprit détraqué… Quant à l’histoire de « Block 46 », en voici la version (très) condensée :

Falkenberg. Suède. 12 Janvier 2014. Le commissaire Bergström retrouve le cadavre nu et gelé d’une femme.

Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps présentent les mêmes mutilations que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.

Étrange serial killer qui change de lieu de chasse et de type de proie…

En Suède, Emily Roy retrouve une vieille connaissance, la tenace Alexis Castells, écrivaine française spécialisée dans les tueurs en série. Ensemble, ces deux personnalités discordantes se lancent dans une traque qui les conduit jusqu’aux atrocités du camp de concentration de Buchenwald, en 1944.

 

8/ Où peut-on se procurer vos ouvrages ?

Partout : chez votre libraire préféré, à la Fnac, dans les Cultura, sur Amazon.

 

9/ Quelle est votre position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? Aux e-book ?

Je discutais récemment avec l’écrivain Arnaud Codeville, qui s’est auto-édité. Je trouve cela courageux. Et j’aurais pris le même chemin si Lilas Seewald, mon éditrice, et Bragelonne n’avaient pas été là.

 

 

10/ Quel est le conseil le plus important que-vous-ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?

Il s’agit d’une pensée à porter en bandoulière, sans arrêt : il n’y a pas de rêves, il n’y a que des projets. Rien n’est impossible : tout ce que l’homme peut imaginer peut exister.

 

11/ Que préférez-vous écrire ou lire : des romans, des poésies, des essais, des nouvelles, des biographies ?

Tout, absolument tout, avec un faible pour les polars, la poésie et les livres historiques.

 

12/ Comment écrivez-vous ? 

Je ne peux écrire qu’à mon bureau. Je n’ai jamais écrit ailleurs. Je peux travailler à mes recherches ou au squelette, c’est-à-dire l’ossature du roman, plus ou moins n’importe où, mais l’écriture, c’est à mon bureau, avec mon tiroir garde-manger, ma carafe d’eau et mon thermos de thé au lait.

 

13/ Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu des commandes d’ouvrages ?

L’inspiration c’est quelque part des graines qui poussent à travers mes expériences de vie. Je capture dans le quotidien des choses qui m’intriguent et m’intéressent, comme la démarche d’une personne, la façon dont elle porte son sac ou pose son menton dans sa paume, les expressions qu’elle utilise. À partir de ce moment-là, mon inspiration s’emballe !

Non, je n’ai jamais eu de commande d’ouvrages.

 

14/ Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?

L’écriture proprement dite n’est, dans mon cas, que la phase finale dans la construction du livre. Je commence à penser à un prochain roman lorsque j’aborde les corrections du précédent. Dès que je me suis mise d’accord avec moi-même sur le sujet (ne croyez pas que ce soit facile !), j’entame les recherches. Je rechausse mes baskets de journaliste et je lis, souligne, surligne, prend des notes et réalise des index thématiques pour retrouver facilement le fruit de ces recherches lors de l’écriture. Je contacte également des experts dans le domaine et les harcèle avec mes questions de profane. Pour «

 

 

15/ Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?

Je citerai juste cette phrase de l’écrivain américain Richard Bach, en guise de conseil : « Un écrivain professionnel est un amateur qui n’a pas abandonné. »

 

16/ Quels sont vos auteurs préférés ?

Baudelaire, Rimbaud, Rostand, Zola ; et chez les reines & rois du crime : Christie, Coben, Nesbö, PD James, Mankell, Läckberg…

 

17/ Que lisez-vous en ce moment ?

Une quantité de livres sur l’Angleterre victorienne, le Londres de Dickens et les mythes nordiques… Tout cela pour les recherches de mon livre à paraître début 2017. Mais je ne m’endors jamais sans quelques pages d’un roman policier. J’ai toujours plusieurs livres sur ma table de nuit, et en ce moment, il y a « Seul le silence » de mon ami RJ Ellory.

 

18/ Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?

Je travaille sur la prochaine enquête de Roy & Castells, qui cette fois emmènera mes héroïnes de Londres en 2015 à Londres en 1888…

 

19/ Avez-vous des dates d’événements à venir ?

Du 20 au 23 janvier, je serai en tournée dans le Sud de la France :

  • Le mercredi 20, à Montpellier, de 17 à 18 heures 30, à la librairie Sauramps Odyssée : Centre commercial régional Odysseum, 2 place Lisbonne.

http://www.sauramps.com/pages/evenements/block-46-bragelonne

  • Le vendredi 22, à Marseille, de 16 à 19 heures, à la librairie Prado Paradis de Marseille : 19 avenue de Mazargues.

http://www.librairiepradoparadis.fr/Public/Accueil.aspx

  • Le samedi 23, à Nîmes, de 16 à 19 heures, elle participera à la rencontre organisée au Cultura (146 rue Jean Lauret) par l’association de Buchenwald Dora et Kommandos. La conférence «Fiction et déportation : peut-on écrire un polar sur un camp de concentration » sera précédée et suivie de séances de dédicaces.

http://www.cultura.com/les-magasins/cultura-nimes.html

  • Je serai ensuite à la Foire du Livre de Bruxelles les 20 et 21 février ;
  • Et le samedi 12 mars je serai à Lille à la librairie Humeurs noires.

http://www.humeurs-noires.org/calendrier.html

Voici pour l’instant les le premier trimestre de 2016 !

 

20/ Où peut-on suivre vos actualités ? Vos parutions ?

Sur facebook : https://www.facebook.com/johana.gustawsson/?ref=hl

Et sur mon site : http://www.johanagustawsson.com

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Le 19 janvier 2016, à Londres.

Johana Gustawsson

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Johanna Couverture Block 46 définitive

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.Johanna Diapositive1-1

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Je remercie sincèrement Johana Gustawsson d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.

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Auteur, sculpteur, peintre, photographe, comédien, théâtreux, en un mot artiste  sans discrimation de l’art pratiqué,

si vous aussi, vous êtes intéressé par mon écoute et la publication sur ce blog, merci de vous manifester par e-mail soit directement sur le site soit à l’adresse suivante : jlriguet@gmail.com.

La publication sur le site sera ponctuelle au gré des réceptions des questionnaires.

Chaque chronique est ensuite partagée sur Facebook, Twitter, Linkedin, Google+, Pinterest et parfois Tumblr.

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Pour se manifester si vous êtes intéressé par le questionnaire :

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Tout sur mes livres :

https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home

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Jean-Louis RIGUET 20 janvier 2016

Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet

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A paraître mon nouveau roman historique : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI