Des mots pour vous
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JL à l’écoute de …
Aujourd’hui Jacques Baillon
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1/ Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ?
Jacques Baillon. Je m’intéresse depuis toujours à la faune sauvage et accessoirement à son histoire dans notre région. Cela m’a amené à effectuer des recherches à caractère historique (et anecdotique) sur diverses espèces, en particulier le loup.
2/ Que faisiez-vous avant d’écrire ou parallèlement à l’écriture ?
Outre une activité professionnelle passée qui n’a rien à voir avec la nature, j’ai pratiqué un peu la photographie animalière au cours de nombreux voyages (à l’époque de l’argentique !) et j’ai également participé à un certain nombre d’animations, expositions, colloques etc. sur les grands prédateurs. J’ai également eu une activité associative soutenue en rapport avec ce goût pour l’environnement naturel.
3/ Qu’aimez-vous ou pratiquez-vous comme autre art ? La peinture ? La sculpture ? Le cinéma ? La photographie ? Le théâtre ? Quelle est votre autre passion ?
Je ne pratique rien d’autre, mais au fil du temps j’ai appris à apprécier certaines formes artistiques, en tant que spectateur, comme la musique ou la danse.
4/ Qu’attendez-vous de vos lecteurs, admirateurs ? Comment vous faites-vous connaître ? Comment allez-vous à leur rencontre ?
J’ai fait 9 bouquins (en 30 ans) dont la plupart étaient destinés à un public de naturalistes ou d’amateurs d’histoire locale. J’utilise Internet (blog + Facebook) pour en faire la promotion, ou la presse locale quand l’occasion se présente.
5/ Faites-vous des rencontres, des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?
Oui, j’en ai fait beaucoup (sur le loup) dans de nombreuses bibliothèques, associations, lieux divers. J’ai aussi participé à l’organisation de colloques sur les grands prédateurs (ours, loup, lynx) dans les années 2000 avec mes amis du Muséum d’Orléans.
6/ Depuis quand écrivez-vous ? Qu’avez-vous déjà écrit ?
Mon premier bouquin a été édité, au profit d’une association, en 1990. Il s’agissait de « Nos derniers loups ». Il s’est très bien vendu (4 000 exemplaires) sans doute parce qu’il n’existait pas beaucoup de livres sur le sujet, à l’époque. Il a été réédité en 1991. Ensuite il y a eu un « creux » de quelques années et en 2011, les éditions CPE de Romorantin ont édité « Le loup, autrefois, en forêt d’Orléans ». On en trouve encore quelques exemplaires dans le commerce. Ensuite, je me suis autoédité plusieurs autres ouvrages, toujours sur l’histoire régionale du loup : « Le loup, autrefois, en Beauce », « Le loup, autrefois, en Sologne » et deux essais : « Le loup, en France, au vingtième siècle » et « Drôles de loups et autres bêtes féroces ». Je me suis aussi autoédité un petit ouvrage de référence sur le lynx : « Le lynx, autrefois, en France, ressources bibliographiques ». Enfin, en 2016, les éditions du Jeu de l’Oie m’ont édité « Faune sauvage des temps jadis » un recueil d’anecdotes et d’observations anciennes sur la faune de la région (toutes espèces confondues).
7/ Quel est votre dernier livre ? Pouvez-vous nous en parler ?
« Faune sauvage des temps jadis » donne la parole aux anciens observateurs de la nature.
Présentation : Ils étaient médecins, forestiers, chasseurs, écrivains, collectionneurs, agriculteurs, savants, curés, taxidermistes, rentiers… Du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, ces premiers observateurs de la faune sauvage ont, par leurs ouvrages, articles, notes et remarques, ouverts la voie aux connaissances naturalistes actuelles. C’est donc à un voyage dans le temps, au travers de leurs travaux et d’autres textes anciens, que vous convie ce nouveau livre de Jacques Baillon qui privilégie l’anecdote et le pittoresque. Le terrain de chasse arpenté englobe la Sologne, l’Orléanais, la Beauce, le Gâtinais, et leurs environs. Il va de l’Île-de-France aux confins du Berry, frôle la Touraine et la Bourgogne. Publié à l’occasion des 70 ans de l’association « Loiret Nature Environnement » il comporte un chapitre sur l’histoire de cette association dont le président d’honneur fut Maurice Genevois.
8/ Où peut-on se procurer vos ouvrages?
Les deux premiers bouquins (Nos derniers loups et le loup, autrefois, en forêt d’Orléans) se trouvent maintenant principalement sur le marché de l’occasion voire chez certains libraires. Le dernier « Faune sauvage des temps jadis » est publié aux éditions du Jeu de l’Oie à Châteauneuf sur Loire. Les ouvrages autoédités peuvent être commandés par internet (par les particuliers et par les libraires) sur le site thebookedition.com (http://www.thebookedition.com/fr/24136_jacques-baillon).
9/ Quelle est votre position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? À l’e-book?
Le compte d’auteur revient à faire payer l’auteur pour acquitter les frais d’impression. Il faut le savoir avant de signer un contrat d’édition. L’« autoédition » a l’inconvénient de ne pas permettre une diffusion efficace, mais ça ne coûte rien et on peut produire son bouquin tout seul, si personne n’en veut. À compte d’éditeur, c’est évidemment mieux, du moins quand l’éditeur cherche réellement à diffuser et à vendre. Je ne connais pas le système du « compte participatif » et je n’ai pas essayé l’e-book.
10/ Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?
Un jour, j’ai eu l’occasion de discuter avec un cadre commercial de chez Gallimard et je lui ai demandé comment il fallait s’y prendre pour assurer la promotion d’un bouquin ou pour estimer les possibilités de vente. En guise de réponse, il m’a demandé comment j’avais fait, moi, en tant que petit amateur, pour vendre 4 000 exemplaires de mon premier bouquin. J’ai donc expliqué que j’avais fait comme je pouvais, de manière empirique, en sollicitant la presse etc. (Internet n’existait pas à l’époque) et en y passant tout mon temps, et il m’a répondu : « Les professionnels n’ont pas non plus de recette magique, continuez comme ça ». Du coup, ce conseil m’a paru sympa et j’ai continué. La seule limite est le temps disponible que l’on peut consacrer à cette partie « commerciale » de l’existence d’un livre. Évidemment, il ne faut pas compter là-dessus pour réaliser des ventes extraordinaires, mais le but principal est de se faire plaisir et peut-être d’apporter de temps en temps aux passionnés d’un sujet, des informations qu’ils ignoraient. C’est finalement le principal.
11/ Que préférez-vous écrire ou lire : des romans, des poésies, des essais, des nouvelles, des biographies ?
Peu de goût pour les romans. Les documentaires ou ouvrages spécialisés m’intéressent davantage.
12/ Comment écrivez-vous ?
Avec mon ordinateur (les plumes d’oie sont devenues introuvables de nos jours).
13/ Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu des commandes d’ouvrages ?
Une commande (par CPE) pour « Le loup, autrefois, en forêt d’Orléans » en 2011. C’est l’exploitation de la documentation accumulée (archives, etc.) qui permet ensuite de « construire » la trame de l’ouvrage. La recherche d’information nourrit l’inspiration et vice versa.
14/ Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?
Jamais imaginaires, toujours réels dans mon cas.
15/ Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?
Voir si le projet intéresse un éditeur avant de tremper sa plume dans l’encrier. Faire le contraire complique considérablement le projet !
16/ Quels sont vos auteurs préférés ?
Les auteurs naturalistes anciens et les chroniqueurs de toutes sortes : forestiers, chasseurs, érudits divers.
17/ Que lisez-vous en ce moment ?
Je fais partie d’un groupe de discussion sur la « Bête du Gévaudan » assez actif et ça occupe tout mon temps de lecture disponible !
18/ Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?
Non, ça mûrira peut-être un jour, mais pour le moment, c’est plutôt le temps du repos 🙂
19/ Avez-vous des dates d’événements à venir ?
La principale : mai 2017 au Festival du livre Nature au Blanc dans l’Indre où un de mes bouquins a été présélectionné pour concourir au « prix » de l’Édition 2017 du festival.
20/ Où peut-on suivre vos actualités ? Vos parutions ?
Principalement sur ma page Facebook et sur un blog où j’ai placé des extraits de mes bouquins : son nom, « Le bestiaire d’Ysengrin » (http://bestiairedysengrin.monsite-orange.fr) et les images de toute ma « production » passée et récente
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Le 27 février 2017
Jacques Baillon
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Je remercie sincèrement Jacques Baillon d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.
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Auteur, sculpteur, peintre, photographe, acteur, comédien, théâtreux, styliste, musicien, chanteur, colleur de papiers, en un mot artiste sans discrimination de l’art pratiqué,
si vous aussi, vous êtes intéressé par mon écoute et la publication sur ce blog, merci de vous manifester par e-mail soit directement sur le site soit à l’adresse suivante : jlriguet@gmail.com.
La publication sur le site est ponctuelle au gré des réceptions des questionnaires.
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© Jean-Louis RIGUET 01 mars 2017
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’Êcrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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