Des mots pour vous
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JL à l’écoute de …
Aujourd’hui Carjo MOUANDA
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1/ Qui êtes-vous (VOS Prénom et NOM) ? Quel est votre parcours ?
La voix des affligés, un poète
Je suis né le 05 Avril 1980 à Pointe-Noire au Congo
J’ai réalisé mes études secondaires au Congo puis universitaires en Génie Informatique au Sénégal
Je travaille comme Bussiness Developement Manager à Dynamic Investment à Pointe-Noire
Je découvre dès l’entrée au collège l’univers poétique et y trouve une forme d’expression libre pour exprimer l’indignation, la révolte et le désir ardent de vérité.
Je peins dans mes vers le quotidien des villes africaines pour éveiller les consciences et braver le silence, l’injustice, l’opprobre et la désolation
En 2001, Je participe activement à la création de l’Alliance Ponténégrine des Ecrivains d’Expression Française en sigle APEEF
Par le biais de la Maison Africaine de la Poésie Internationale en sigle MAPI en 2006, je représente le Congo à la 5e édition des rencontres internationales de poésie de Dakar.
2/ Que faisiez-vous avant d’écrire ou parallèlement à l’écriture ?
J’écris dès mon entrée au collège, j’ai eu les périodes où j’ai exercé le football et la pétanque en tant qu’amateur, sans soustraire la musique où j’ai été chantre dans la chorale d’une paroisse catholique.
3/ Qu’aimez-vous ou pratiquez-vous comme autre art ? La peinture ? La sculpture ? Le cinéma ? La photographie ? Le théâtre ? Quelle est votre passion ?
J’avoue avoir beaucoup de penchant sur le théâtre et le conte, certainement étant né dans un pays africain où la tradition orale domine, cela peut s’expliquer
4/ Qu’attendez-vous de vos lecteurs, admirateurs ? Comment vous faites-vous connaître ? Comment allez-vous à leur rencontre ?
J’attends de mes lecteurs de lire et faire lire mes textes, recevoir leurs avis, critiques, analyses et commentaires, faire connaître mes poèmes à travers le monde par toute action nécessaire de leur part.
Je m’appuie également sur quelques programmes de radio, réseaux sociaux, revues de poésie
C’est toujours un réel plaisir pour moi de rencontrer mes lecteurs au cours des festivals et salon du livre, cette communion directe entre l’auteur et les lecteurs est à mon avis très important et surtout très magique.
5/ Faites-vous des rencontres, des lectures ou des conférences sur vos ouvrages ?
Bien sûr que oui, toute sollicitation dans ce sens est toujours répondue favorablement
6/ Depuis quand écrivez-vous ? Qu’avez-vous déjà écrit ?
J’écris mes premiers textes de poésie dès la classe de 6e, je suis l’auteur du recueil de poèmes intitulé «Couleur Douloureuse», co-auteur de l’anthologie de poésie: «Les Cygnes de l’Aube» auteur du recueil de poèmes intitulé: «Cri de Douleurs» et co-auteur de l’anthologie de poésie intitulé « Sourds à l’appel de la nature » aux éditions Lire et Méditer.
7/ Quel est votre dernier livre ? Pouvez-vous nous en parler ?
Mon dernier recueil de poèmes est «Cri de douleurs» où j’ai tenté d’appeler la conscience humaine à s’éveiller pour observer le monde et sa mutation. Un monde où les valeurs universelles se retrouvent mélangées à un capitalisme aveugle qui brasse l’argent, le monde, l’humain et l’appel à la paix comme l’écrit la poétesse Abassia dans sa préface.
Je questionne tout le monde pour ressuscité l’Afrique, qui jadis rayonnante de ses trésors souterrains, ne semble briller que par la faim, les pleurs et la misère déchirante, ce qui interpelle le poète que je suis. L’Afrique, autrefois dévastée par le monde qui se dit civilisé, se meurt aujourd’hui sous nos yeux. Des Ventres épuisés par la faim, par les cris qui semblent s’éteindre dans le trou noir des communications à sens unique pour encore cité Abassia.
En communauté, il y a l’anthologie de poèmes « Sourds à l’appel de la nature », les poètes des cinq continents se sont penché sur la question de l’écologie, Il était nécessaire d’attiré l’attention de tout le monde en vers la pollution à grande échelle dont l’homme reste le principal auteur pour exterminer la nature.
8/ Où peut-on se procurer vos ouvrages ?
Aux éditions Lire et Méditer en France, achat possible en ligne : http://www.abbassia-naimi.com/lm, à La librairie la Loul de Bargemon, à La Librairie Paillet à Pointe-Noire, Où on me contactant par mon adresse mail : carjo_mouanda@yahoo.fr
9/ Quelle est votre position par rapport aux publications à compte d’éditeur, à compte d’auteur ou à compte participatif ? Aux e-book ?
Quand un lecteur à un livre entre les mains, il ne se préoccupe pas de savoir si le livre a été publié à compte d’éditeur, ou à compte d’auteur encore moins à compte participatif, le plus important pour le lecteur est d’avoir le livre et de découvrir la richesse de son contenu, Par contre s’il faut poser le problème en tant qu’auteur, on va reconnaître un certain nombre de garantie, de fiabilité et de professionnalisme avec la publication à compte d’éditeur, ce que les gens doivent retenir est surtout de savoir que ce n’ai pas le type de contrat de publication qui garantit la qualité des textes, la poésie vue comme un genre réservé aux initiés se consomme de moins en moins de nos jours ce qui rend son édition plus problématique, et chacun se débrouille comme il le peut.
Les e-book ont démontré de nos jours la facilité d’atteindre un nombre important de lecteur avec l’évolution des nouvelles technologies, je pense que c’est une expérience à faire vivre.
10/ Quel est le conseil le plus important que-vous-ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?
La vie est un perpétuel recommencement
11/ Que préférez-vous écrire ou lire : des romans, des poésies, des essais, des nouvelles, des biographies ?
Beaucoup plus de la poésie
12/ Comment écrivez-vous ?
La première étape sur feuille blanche avec un stylo à bile
Ensuite vient l’autocritique avec un crayon en main
S’ensuit la reformulation et la relecture
La saisie sur mon ordinateur
Enfin la mise en page du manuscrit
13/ Où puisez-vous votre inspiration ? Avez-vous eu des commandes d’ouvrages ?
Ma source d’inspiration reste avant tout le quotidien des villes africaines, je traverse quelques villes et je pense qu’il y a tellement des choses à écrire pour l’éveil des consciences
14/ Comment construisez-vous vos intrigues, vos personnages ? Vos personnages sont-ils toujours imaginaires ?
Je ne fais que peindre par les mots ce que je vois, si bien que mes personnages sont loin d’être imaginaire.
15/ Quel conseil donneriez-vous aux amateurs d’écriture ?
Ne pas vouloir écrire avec des contraintes de style, mais se laisser emporter dans ce mystère et vomir sur du papier blanc l’originalité qui fera d’eux des poètes exceptionnels,
Je leur recommande aussi de lire de la poésie
16/ Quels sont vos auteurs préférés ?
Ils sont nombreux
17/ Que lisez-vous en ce moment ?
Les Belles étrangères, regroupant 14 écrivains Bulgares
18/ Travaillez-vous sur de nouveaux projets ?
Je termine ma prochaine publication en poésie « Le sang des affligés », je veux que ce livre reflète exactement le courant de mes pensées, écrire pour dire quelque chose qui doit suscité une prise de conscience de mon Afrique mère, mais aussi des autres parties du monde où règne le chaos et la désolation, je pense aux enfants de la Syrie, de la bande de Gaza en Palestine, d’Ukraine, aux moines de Tibet, bref me mettre dans la peau de ces peuples.
19/ Avez-vous des dates d’événements à venir ?
Quelques rencontres littéraires et café autour de la poésie
20/ Où on peut suivre vos actualités ? Vos parutions ?
Disponible sur ma page facebook : https://www.facebook.com/Jojopoete
Ou https://www.facebook.com/CriDeDouleursDeCarjoMouanda
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Le 14/10/2014.
Carjo MOUANDA
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UN POEME
Voix blessée
Je crie dans mes pensées tourmentes
Englouties dans le vide du sang flagellé d’ailleurs
Où je verse mes larmes déchainées
Sur l’innocence des silhouettes mutilées.
L’air sec des discours opaques
Cajolant le rêve extasié de la patrie dévoilée
Dans son souffle de souffrances insensées
M’inspire l’âpre fin de la terre effrénée
L’œil du ciel semble obscurci
Dans des jours sans éclats ni saveurs
Couronnés des nuits ensoleillées d’obus
Émanant de l’égoïsme des sans-cœurs
Aux bouches remplies de rêverie
Qui piétinent les pleurs de mes vers nus.
Carjo Mouanda
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Vocea rănită
(Tradus de Marina Nicolaev)
Strig prin gândurile mele înfierbântate
Înghițite-n pustiul sângelui funest de altunde
Unde-mi vărs lacrimile mele dezlănțuite
De inocența siluetelor mutilate.
Aerul uscat al discursurilor opace
Extaziatul vis al patriei dezvăluite legănat
În suflul său de absurde urgii
Aspru sfârșit năvalnicului pământ îmi prevesti
Tulbure îmi pare ochiul de cer
În zile fără străluciri sau miresme
Încoronate de nopțile de obuz luminate
Slobozind egoismul celor fără suflet
Spre speranțele gurilor însetate
Strivind plânsetele din versurile mele adevărate.
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Traduit du Français, du livre “Cri de douleurs” de Carjo Mouanda
Editions LIRE ET MEDITER Collection L’OSMOSE, 2013, France
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Je remercie sincèrement Carjo MOUANDA d’avoir eu l’amitié de se livrer à ce jeu des questions-réponses.
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Auteur, si vous aussi, vous êtes intéressé par mon écoute et la publication sur ce blog, merci de vous manifester par e-mail soit directement sur le site soit à l’adresse suivante : jlriguet@gmail.com.
La publication sur le site sera ponctuelle au gré des réceptions des questionnaires.
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Pour se manifester si vous êtes intéressé par le questionnaire :
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Jean-Louis RIGUET 24 octobre 2014
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Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
Liens :
https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home
http://www.riguetauteurlivres.com/
http://riguet-jean-louis.e-monsite.com/
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