En hommage à nos amis belges fracassés !
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Frayeur sur la ville
Dans la ville la foule s’éparpille indifférente
Chacun va et vient, vaque à ses occupations
L’un se projette dans l’avion qu’il convoite
L’autre se chagrine dans le métro bondé
Soudain la frayeur coiffe la ville de noirceur
Des bras imbéciles poussent les bagages sourds
Remplis ras la gueule d’engins de mort balourds
Les bombes éclatent avec mission de tuer
Les armes crépitent pour exterminer
Tout s’écroule dans des cris d’épouvante
Le noir de fumée envahit les zones devenues poussiéreuses
L’indescriptible prend le pouvoir anarchiquement
Le rouge sang afflue et se répand aveuglément
Il repeint les êtres abasourdis et meurtris
Le noir est touché dans son symbole d’autorité
Le jaune transforme sa joie en triste mensonge
Le rouge mute son amour en colère
Le drapeau tricolore belge saigne avant de se redresser
© 23 mars 2016 – Jean-Louis Riguet
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Tout sur mes livres :
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Jean-Louis RIGUET 23 mars 2016
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Membre de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Riguet
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