Et après le coronavirus ?

Le coronavirus finira par passer. Après le confinement, après les guérisons, il ne faudra pas oublier et prendre les mesures nécessaires.

Si nous en sommes arrivés là, c’est à cause d’erreurs qui ont été faites. Je ne cherche pas de responsables. Ils sont trop nombreux. Et, puis, à quoi cela servira-t-il de savoir que c’est monsieur Machin ou madame Truc qui a fait ceci ou cela ? Laissons ça aux politiciens qui excellent dans les débats stériles.

Il sera préférable de se concerter sur ce qui sera utile pour l’avenir, l’avenir de l’humanité, l’avenir de la Terre.

Un monde de “bisounours”

Puisqu’il faut bien constater que les humains ne seront pas capables de vivre dans un monde de “bisounours”, il sera nécessaire que chaque zone géographique soit sécurisée. Quand je dis sécurisée, je ne parle pas d’avoir une arme sur soi, c’est barbare. Non, j’envisage que chaque région soit autonome, dans tous les secteurs géographiques et dans chaque secteur de production.

Une fois ce minimum effectué dans une région déterminée, il lui sera possible de prévoir et de réaliser des exportations dans d’autres contrées.

Nourrir chacun

A quoi cela sert-il d’exporter à des millions de kilomètres si mon voisin ne peut pas se nourrir, s’habiller, se soigner. Ne vaudrait-il pas mieux pourvoir à ses besoins auparavant ?

Il ne s’agit pas de se recroqueviller sur soi ni de refuser ce qui vient d’ailleurs. Tout cela doit rester possible, mais à une seule condition que chaque secteur puisse lui aussi pourvoir à ses besoins. Il faut cesser de produire pour produire, il faut produire pour un service déterminé qui sert l’humanité et la planète.

Enfin, après cette pandémie de coronavirus, il faudra bien aussi  !

Il faudra bien aussi, enfin  !, se pencher sur la rémunération des métiers, ceux qui sont vraiment utiles. Sur ceux qui aident les hommes à vivre physiquement mais aussi intellectuellement. Et sur ceux qui le sont moins, ceux qui sont bien payés et ceux qui le sont moins, ou pas.

Je ne sais pas ce qu’il faut faire et je n’ai pas les connaissances suffisantes pour répondre à toutes ces questions. J’espère simplement qu’une réflexion sera lancée, accomplie et réalisée.

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Sophie Cha conseiller médecin ARS de Bretagne
Sophie Cha conseiller médecin ARS de Bretagne, auteure d’un article sur le Coronavirus

En attendant, se soigner

Je laisse la parole à Sophie CHA, virologie,médecin conseiller ARS,Bretagne :

En tant qu’ancienne virologue ayant exercé pendant plus de 20 ans au CHU de Rennes, je me permets d’apporter ma contribution à la chasse aux fake news !

Un coronavirus, c’est quoi ?
Les coronavirus sont des virus « enveloppés », par opposition aux virus « nus » et donc portent une enveloppe issue des membranes cellulaires. Ce qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, est un élément de fragilité car cette membrane est sensible aux solvants des graisses. Ceci explique que le savon soit particulièrement efficace pour le détruire. Le gouvernement a donc raison, dans ses recommandations, de privilégier le savon au gel hydro-alcoolique, qui doit être réservé aux situations où l’on ne dispose pas d’une source d’eau (dans les transports en commun par exemple).
Pour ceux qui paniquent littéralement à l’idée de sortir de chez eux sans gel hydro-alcoolique, sachez que la chlorhexidine (Biseptine°) ou le Dakin (eau de Javel diluée) seront aussi très efficaces sur ce genre de virus (liquides et non gélifiés, ce qui les rend un peu moins faciles d’utilisation).

Une vieille connaissance
Les Coronavirus sont connus de longue date, et les types 229 E et OC43. Ils sont capables de donner quelques infections sévères dans les unités de prématurés. Ils n’étaient pendant longtemps plus recherchés dans les prélèvements respiratoires car jugés trop inoffensifs.

Celui qui circule actuellement est nouveau pour l’Homme. Il se propage rapidement car ne rencontre aucun humain immunisé, donc aucune barrière physiologique. C’est bien ça qui pose un problème au système de santé. Il n’est globalement pas plus agressif qu’une grippe, mais comme personne dans la population ne possède d’anticorps, il diffuse à grande vitesse.

La stratégie

La stratégie de confinement vise donc à freiner sa propagation . Pour que la totalité de la population infectable (nous tous) mette un an à se contaminer plutôt qu’un mois, afin d’éviter le déferlement de la population dans le système de santé.

Nous serons tous infectés : certains seront asymptomatiques, d’autres feront un rhume, une bonne crève, voire une « grippe ». Et ce sont les plus fragiles , incapables de produire une immunité efficace, qui feront les formes graves. Lorsque plus de 80% de la population auront fait l’infection, la circulation cessera…

Détail important

Un détail important, malheureusement peu relayé : éviter la consommation de corticoïdes et d’anti-inflammatoires (Advil, Nurofène etc). Car ils favorisent les surinfections et formes graves +++ : en paralysant les globules blancs responsables des signes de l’inflammation, ils paralysent aussi la réponse immunitaire !!!

Sophie CHA, médecin conseiller ARS Bretagne

En attendant la fin du coronavirus

Je vous propose de lire. Si vous ne pouvez acheter de livre papier, lisez des ebooks, fouillez dans vos armoires pour retrouver de vieux livres qui ne demandent qu’à être ouverts.

Vous pouvez aussi vous imprégner de poésie. Il existe de nombreux recueils.

© Jean-Louis RIGUET  31 mars 2020
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres

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A paraître mon nouveau roman historique : L’Automne 1870 en Beauce – Des familles en souffranceDECOUVRIR ICI