Mais non, je ne parodie pas la chanson d’Henri Betti, « C’est si bon ».
En aparté, je parle d’Henri Betti, en pages 187, 188 et 205 de mon livre Le château du Rondon raconte… son histoire de France, publié aux éditions du Jeu de l’Oie.
Mais c’est bon quand même.
De quoi voulez-vous parler mon cher ?
Mais de ma présence dans des salons du livre.
C’est bon de retrouver des tas d’amis et d’anciens clients pour qui l’amitié n’est pas un vain mot. Et, il y a aussi les nouvelles têtes qui deviennent aussi des amis.
Nous partageons, le temps d’une journée, d’un week-end, la même passion : le livre. Nous aimons tous écrire, publier quand c’est possible, et faire partager nos aventures au plus grand nombre.
Notre diversité est grande : femme, homme, blanc, jaune ou noir, jeune, âgé, mûr, petit, grand, moyen, brun, blond, roux, etc. Tout ça n’est pas un souci, mais une richesse pleine d’enseignement.
Le partage est considérable, chacun faisant profiter l’autre d’un conseil, d’un avis, d’un point de vue.
Il nous arrive de dire du bien, souvent, et aussi du mal, car nous sommes critiques. Ce n’est pas un défaut quand la critique est constructive. Même dans la critique, ce n’est jamais méchant.
Cela ne sert à rien de descendre en flèche tel ou tel, car demain c’est peut-être nous qui devrons nous mordre les lèvres. Il faut être humble, dans notre milieu littéraire.
Nous sommes passionnés du livre, mais nous n’avons pas la chance d’être édités dans de grandes maisons qui font fi de nos écrits et de nos salons du livre. Mais je pense qu’il est beaucoup plus facile de vendre des livres quand l’auteur est publié par une grande maison, car il bénéficie de moyens extraordinaires de communication que nous ne pouvons nous payer, nous les petits auteurs. Et, pourtant, il y a de très bonnes choses chez les petits aussi.
Mais, selon que vous soyez grand ou petit…
Nous savons au moins une chose, nous les petits, c’est qu’un livre acheté est un livre lu. Ce qui n’est pas toujours le cas de certains livres de grandes maisons qui ne sont achetés que pour faire bien et qui vont mourir sur une étagère sans jamais avoir été ouverts.
Et si nous avons la chance, nous les petits, de revoir un lecteur revenir acheter un nouveau livre, c’est que nous avons fait du bon travail. Certes, ce n’est pas un Goncourt, mais c’est « de la belle ouvrage »
J’arrête d’être méprisant et médisant, ce n’est pas mon genre. Mais je voulais que cela sorte, car cela fait longtemps que je médite ce point de vue.
Merci, mes amis auteurs de me donner encore de la joie de vivre, après ce long, trop long, périple sans vous avoir côtoyés. Et merci aux organisateurs de salons du livre qui mouillent leur chemise et investissent beaucoup d’eux-mêmes et de leur bourse pour nous faire exister.
Ils devraient être subventionnés par les grandes maisons, hihi… pour bienfait à l’humanité.
Eh, oui, c’est si bon !
Le 7 novembre 2022
© Jean-Louis RIGUET, petit auteur, Sociétaire de la Société des Gens de Lettres.
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