Description
COQUECIGRUES par mégarde
Autant vous écrire quelques mots sur ce recueil rédigé peut-être par mégarde
En somme, je dois remercier François Rabelais qui a inventé ce mot fantasque « Coquecigrue » dans son roman Gargantua. En dernière analyse, il avait envisagé alors que le royaume soit rendu à son roi, Grandgousier, à la venue des Coquecigrues. C’est-à-dire jamais ou quand les poules auront des dents.
Ainsi créée, la coquecigrue est cet animal imaginaire et burlesque tenant du coq, de la cigogne et de la grue. Quant à sa nourriture, elle est très friande de la ciguë, cette plante très toxique, grande ou petite, blanche ou aquatique. Parce qu’elles vivent en colonie, ces oiseaux s’envolent dans le ciel à l’approche de l’homme. Puis, elles deviennent très vite invisibles.
Une baliverne ou une sornette, ce recueil
Aussi, de là penser que la coquecigrue s’apparente à un propos dénué de sens comme une baliverne, sornette ou autre billevesée ! En ce qui me touche, il n’y a qu’un pas à franchir pour dire qu’elle désigne une personne qui raconte des sottises ou des choses inutiles ou inexistantes.
Ainsi, suis-je entraîné par erreur vers cet animal imaginaire et burlesque. Il semblerait que je l’ai, par mégarde, rencontré au détour d’une chimère, d’une absurdité.
Ainsi, sont nées trois parties dans ce recueil
Par la force du naturel, la première partie intitulée NATURELLEMENT, elle touche plutôt à cet ensemble de lois qui paraissent maintenir l’ordre des choses et des êtres. Aussi des caractères et des propriétés définissant les choses, sans intervention de l’homme. En quelque sorte, c’est naturel.
Ensuite, en deuxième, nommée SENTIMENTALEMENT, elle évoque une connaissance plus ou moins claire donnée dans l’instant. Avec cet état affectif complexe et durable lié à certaines émotions, tendances ou penchants. On y trouve de l’amour, de la haine, des sentiments.
Enfin, titrée TRESSAUTEMENT, elle suppose un mouvement, une secousse, une action, une envie d’agir. Ainsi en est-il d’un mouvement brusque et nerveux provoqués par une surprise ou une émotion vive. On peut y voir une allusion à des situations dramatiques ou émotionnelles.
Le plaisir est pour l’auteur
Ainsi, j’ai pris beaucoup de plaisirs à travailler sur ce recueil et j’espère qu’il en donnera tout autant aux lecteurs qui liront ces chimères ou autres absurdités racontées par un animal imaginaire et burlesque.
Quelques explications sur Coquecigrues par mégarde
Hormis quelques modifications au texte se trouvant en quatrième de couverture, sur ce point l’on peut dire.
Après tout, cet animal étrange et imaginaire créé par François Rabelais dans son roman Gargantua, l’auteur le reprend à son compte pour titre de son deuxième recueil de poésie.
Néanmoins, habitué à l’écriture longue comme les romans, l’auteur prend goût à la poésie en vers libres. Au terme de son analyse, il a construit ce recueil articulé auteur de trois thématiques : la nature, les sentiments et les actions qu’il a nommées tressautement.
Une diversification dans ce recueil
Sous prétexte de diversification, l’auteur évoque les éléments, les catastrophes naturelles, l’amour, la haine, les animaux, la fête foraine, le temps avenir, présent, passé et autres sujets.
A considérer que les thèmes soient loufoques, l’auteur n’hésite cependant pas à écrire :
“Je suis un escroc des mots,
Un voleur de rimes
Un bandit du bon mot
Un receleur de propos”
En dernier lieu, Coquecigrues par Mégarde, un recueil léger, diversifié. Au total, vous prendrez plaisir à le lire et à le méditer.
En revue
Au surplus, l’un des poèmes de ce recueil a fait l’objet d’une publication dans la revue LIBELLE
Extrait de COQUECIGRUES par mégarde, recueil de poésie :
Âme errante, portez-vous bien !
Les haïkus
Des tours et contours
Vous errez la nuit en vain
Le paradis vient
—–
Seule la nuit vous nuit
Vous tournez en rond sans fin
La ligne droite
—–
Raté, le tunnel
Ratée, la lumière luit
La pelouse verte
—–
Mais toute réflexion faite, lisez la suite de ces haïkus avec le poème dans le recueil
Le poème
Âme errante, portez-vous bien !
Vous ne trouvez pas le chemin de sortie
Ah, Vous faites des tours et contours
Et Vous hantez les pauvres bougres la nuit
Oh, Vous souvenez-vous pourquoi vous errez ?
À qui la faute, est-ce à vous ?
Quel est votre âge ? Sûrement canonique !
Vous êtes méconnaissable, vos habits sont miteux
Votre corps est desséché, vos os jouent du piano
Bien qu’ayant voulu couper volontairement, à bien considérer les choses j’ajoute la suite
Avez-vous tué quelqu’un ?
Vous êtes-vous suicidée ?
Quel mal est la cause de ces promenades sans fin ?
Avez-vous raté le tunnel ?
N’avez-vous pas vu la lumière en son bout ?
Avez-vous trop guerroyé sur cette terre
Pour ne pas trouver le sommeil ?
Vous ne répondez pas ?
Alors, restez drapée dans votre linceul gris terreux
Et passez votre chemin en silence
Détails pratiques
Pour toutes ces raisons, Coquecigrues par mégarde sera au Festival Populaire de Poésie Nue de Goussainville
A la fin, pour en savoir plus sur Coquecigrues par mégarde
En dernière analyse, pour commander directement l’éditeur de ce recueil de poésie
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