Description
ARISTIDE La butte meurtrie Vauquois (1914-1918)
Ce livre a reçu le prix Marie-Chantal Guilmin en 2015.
Une récompense souvenir
Désormais, épuisé, ce livre reste disponible uniquement chez l’auteur en nombre limité
La Butte meurtrie de Vauquois, ARISTIDE relate cette bataille meurtrière pendant 4 ans dans le cadre d’un roman historique. Un devoir de mémoire.
Le genre
Le livre est un roman sur la butte meurtrie à Vauquois, un roman historique relatant la vie d’un homme et d’une famille pendant la guerre de 1914-1918. La bataille a pour enjeu la Butte de Vauquois.
Le cadre
Aristide est le petit-fils de Louise et Jean-Baptiste. Ceux-ci étaient les amis d’Augustin qui s’est illustré à Loigny-la-Bataille pendant la Guerre de 1870, au Château de Villeprévost. Ces faits historiques sont contés dans un roman, Augustin ma bataille de Loigny, réédité par BoD, en vente sur ce site.
Aristide a 20 ans à la déclaration de la Guerre de 1914. Enrôlé dans un régiment, il va combattre sur la butte de Vauquois, près de Verdun et du massif de l’Argonne. La butte meurtrie de Vauquois, un haut fait de guerre pour les Orléanais ! Ainsi, Aristide participe à l’enfer qui sévit sur cette butte et dans toute la région. Marqué, ces quatre années de guerre sans pitié l’ont blessé, meurtri. Il en conserve des séquelles jusqu’à la mort. Pendant ce conflit tragique, Germaine lui donne un enfant, André.
Le drame humain d’une famille orléanaise dans un cauchemar guerrier !
Les personnages principaux
Le personnage principal, Aristide, est un jeune homme issu d’une famille beauceronne. Il vit près du château de Villeprévost à Tillay-le-Peneux, près de Loigny-la-Bataille. Cette famille vit la guerre de 1870 dans ce château transformé en hôpital de campagne par les Prussiens. Son histoire a été relatée dans AUGUSTIN ma bataille de Loigny.
Le roman narre la vie d’Aristide sur la butte meurtrie, et de sa femme Germaine restée à Orléans. La Butte de Vauquois est un haut fait de la guerre en 1914-1918, tout près de Verdun. Ce livre évoque également les aspects affectifs résultant de ces années de guerre.
Les faits historiques relatés sont véridiques. A tel point qu’un monument commémoratif a été édifié quelques années après la fin de la guerre, avec une participation financière importante de la ville d’Orléans. Un devoir de mémoire.
La Préface
Jean-Louis RIGUET s’était déjà attaqué à la guerre de 1870 dans l’Orléanais. Aujourd’hui, en ces temps de commémoration séculaire, il oriente notre réflexion vers la Grande Guerre, celle de 1914-1918, dans la région qui lui est chère.
Ainsi, il ne s’agit pas réellement d’un roman de guerre. Le sujet ayant maintes fois été traité, mieux vaut savoir y apporter sa touche personnelle, et pas seulement en y incluant le régionalisme et l’esprit de clocher. Avant tout l’auteur fait revivre dans les mémoires de l’Orléanais – partant, dans la mémoire collective – le drame humain d’une famille de cette région.
“le vacarme des batailles et des sonneries aux morts”
Vraiment, imagine-t-on, lorsqu’on est assourdi par le vacarme des batailles et des sonneries aux morts, ce que fut l’existence de jeunes mariés que cette épreuve inhumaine a dû séparer ? Peut-on penser à ce qu’ont réellement éprouvé tous ces jeunes gens comme les autres, sans histoire ni violence, qui ont dû se transformer en machines à tuer et acquérir des automatismes meurtriers que jamais leur vie simple ne leur avait inculqués ?
La Grande Guerre a su les traumatiser
Aristide, Germaine, des prénoms bien Français, des jeunes gens sans histoire, que la Grande Guerre a su traumatiser, a failli même détruire. À l’heure où des chefs d’État jetaient leurs jeunesses les unes sur les autres, sans conscience ni pitié, comment pouvaient survivre de jeunes couples, dont l’enfant est né en plein conflit, même si le jeune père a eu la chance de revenir de cette terrifiante épreuve ? Comment vivre ensuite ? Telle est la lancinante question qui va se poser au terme d’une hallucinante épopée dont tous les jeunes hommes de France et d’ailleurs n’auraient jamais voulu…
C’est donc avant tout ce drame humain qui transparaît dans cet ouvrage. C’est au cœur de cette tragédie intime que Jean-Louis RIGUET plonge le lecteur, avec des termes simples et précis, mais toujours empreints d’une sagesse humaniste qui seule sait contenir la trame des meilleurs romans s’inspirant de la vérité dans un tel sujet.
Thierry ROLLET
Agent littéraire
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