Marc BRESSANT nous demande :

ASSUREZ-VOUS DE N’AVOIR RIEN OUBLIE

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Marc BRESSANT a publié plusieurs livres de qualité

et en 2010 un roman

Assurez-vous de n’avoir rien oublié

aux Editions de Fallois

175 pages pour nous faire découvrir

des histoires d’amour dans un train.

ISBN 978-2-87706-734-8.

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Marc Bressant tient un site bien renseigné sur lui et ses ouvrages, à l’adresse suivante :

http://www.marcbressant.com/

N’hésitez pas à ouvrir les onglets, vous y trouverez une mine d’informations sur Marc Bressant et son oeuvre. Félicitations Monsieur.

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Quelques mots sur l’auteur extraits de son site :

Patrick Imhaus est né le 30 mai 1938 à Neuilly-sur-Seine.

À sa sortie de l’ENA, il intègre le Ministère des Affaires étrangères. Il a été en poste à Tokyo, à Tunis, puis ambassadeur à Stockholm de 1998 à 2003.

Il a aussi exercé des responsabilités dans le secteur de la culture et des médias. Après avoir dirigé le service culturel du Ministère des affaires étrangères, il a été directeur du cabinet du Ministre de la communication (1983-1985). De 1990 à 1998, il a dirigé la chaîne de télévision internationale TV5-Monde.

Sous le pseudonyme de Marc Bressant, il a publié depuis 1990 sept romans aux Éditions de Fallois, dont récemment La dernière Conférence (2008), La Citerne (2009) et Assurez-vous de n’avoir rien oublié (2010). En 2011, il a fait paraître … (la suite sur le lien suivant)

http://www.marcbressant.com/biographie.html

 

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La quatrième de couverture nous incite à la lecture de la manière suivante :

 

Très loin dans la vallée, le sifflet d’une locomotive déchire l’air brûlant.

– Faire l’amour dans un train : soupire Dorothée.

Cette phrase met les mémoires en branle. Réunis ce soir-là sur une terrasse cernée de lavande, ils sont tous octogénaires, un détail qui ne les impressionne plus. A tour de rôle, chacun va raconter la plus torride de ses rencontres ferroviaires.

Au mécanisme d’une fabuleuse S 327 qui en a vu de toutes les couleurs succède une lectrice de Mme de La Fayette attendant sagement dans son compartiment le duc de Nemours de ses rêves. Un couple se souvient de sa nuit de noces entre Paris et Venise, transformée au gré des cahots en une étrange partie carrée. Une escarbille égarée dans un œil à ravir, deux solitudes dans un autorail vide, cinq journées à traverser les Etats-Unis d’une côté à l’autre … autant d’occasions, autant de raisons d’aimer à toute vapeur.

Dans ce Décaméron ferroviaire s’entremêlent impudeur et tendresse, nostalgie mais aussi volonté de se réapproprier des moments d’insolent bonheur. Et rage de vivre, de vivre encore et toujours, car jusqu’au terminus, tout ici-bas fait l’amour. Un roman mené à un rythme d’enfer par l’auteur de La Dernière Conférence (Grand Prix du roman de l’Académie française 2008).

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Une vingtaine d’histoire racontée les unes après les autres à l’invite de la maîtresse de maison. Des histoires plus ou moins croustillantes contées d’une manière soft par des personnages de plus de 80 ans, certaines des trains mythiques.

Grâce au liant que constitue la soirée dirigée par la maîtresse de maison, on lit ce livre comme une série de nouvelles. J’ai trouvé ce livre très bien construit et plaisant à lire. Aucune vulgarité ne transpire.

Je remercie mon ami Olivier de m’avoir offert ce livre que je ne connaissais pas. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

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Vous pouvez lire ci-après un extrait de ce livre ASSUREZ-VOUS DE N’AVOIR RIEN OUBLIE de Marc BRESSANT :

En parfaite maîtresse de cérémonie,, Nathalie Barzac laisse chacun reprendre son souffle avant de passer la parole à Dorothée. Assise juste en face, celle-ci, une fois de plus, ramène vers l’arrière une mèche de ses beaux cheveux argentés :

– Dire que Jean-Bernard avait peur de nous infliger une histoire trop sage ! Je ne l’ai pas trouvée, moi, si convenable, son histoire !

Elle ébauche un sourire. Chacun peut constater que l’ovale de son visage reste étonnamment ferme. Difficile de ne pas remarquer le regard brillant que pose sur elle celui qui est installé à ses côtés, Paul-André, très chic dans son col roulé blanc.

– Si c’est ce genre d’histoires que notre très cher doyen raconte à sa petite Cora quand le grand-père admirable qu’il est l’accueille pendant les vacances, chapeau ! Par comparaison, mon récit risque de vous apparaître bien innocent.

Avant d’aller plus loin, d’un œil méthodique Dorothée fait le tour de l’assistance. Il y a bien des années qu’elle connaît ceux qui sont réunis ce soir  à L’Oliveraie. Jamais pourtant elle ne s’est laissée aller envers eux à des confidences un tant soit peu intimes, et elle éprouve le besoin de passer comme un nouveau contrat avec chacun.

– Tous autant que vous êtes, commence-t-elle, vous avez connu Gabriel. Quand à notre retraite nous sommes venus nous installer dans ce pays de rêve, la maladie ne l’avait pas encore pris pour cible. Il était toujours beau comme un dieu et délicieux à vivre.

A ses côtés, Paul-André ne cille pas. Dorothée peut dire n’importe quoi : il l’aime.

– Avec Gabriel, vous vous en souvenez, j’en suis sûre, nous étions toujours d’accord sur tout ! Jeunes, si j’ose dire, c’était pire ! Pour tous les deux, il avait tout de suite été évident que notre voyage de noces se ferait à Venise. Tant qu’à faire, nous voulions un mariage à l’ancienne jusqu’au bout !

Nous nous sommes laissé accaparer par la préparation des différentes étapes du mariage, le choix de la robe, la cérémonie religieuse, le cinq à sept du Pré-Catalan, sans oublier la liste des cadeaux à déposer chez Christofle. Bêtement nous avons pris du retard dans l’organisation du voyage de noces. Un fait important nous avait échappé : le dernier week-end de mai draine toute Paris vers la cité des Doges. Après avoir quémandé auprès de la Compagnie des wagons-lits et dans toutes les agences, il nous a fallu admettre qu’il serait impossible de trouver à cette date un compartiment pour couple.

Tant pris, nous passerions la nuit dans un cabinet à quatre places. C’était rageant, encore que pas bien grave. Il y avait belle lurette que nous vivions ensemble, et comme nous avions tenu à le clamer haut et fort devant parentèle et amis, nous étions bien décidés à continuer jusqu’au bout de notre existence !

En disant ces mots, Dorothée se rembrunit, puis elle saisit la main de Paul-André qu’elle porte à ses lèvres :

– Les deux autres places du compartiment avaient été réservées par un couple en voyage de noces. Faute de mieux, comme nous. Cette coïncidence nous a divertis. Puisque le hasard nous avait réunis de manière aussi malencontreuses, il fallait fêter ça ! Ils avaient quasiment notre âge. Nous avons décidé d’aller ensemble dîner au wagon-restaurant.

Attablés autour d’une bouteille de champagne, nous nous sommes de tout de suite découvert mille points communs …

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J’ai bien aimé ce livre. Je recommande de vous le procurer.

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Tout sur mes livres :

https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home

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Jean-Louis RIGUET 25 juillet 2015

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Sociétaire de la Société des Gens de Lettres, Membre du Bottin International des Professionnels du Livre et de la Maison de l’Ecrivain et de la Littérature

Liens :

http://librebonimenteur.net/

https://sites.google.com/site/sitejeanlouisriguetauteur/home

http://jeanlouisriguetecriveur.blogspot.fr/

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